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En Wallonie, 3.439 clubs sportifs vont bénéficier de la subvention de 40 euros par affilié

En Wallonie, 3.439 clubs sportifs vont bénéficier de la subvention de 40 euros par affilié

En mars dernier, la Wallonie décidait d’aider, par l’intermédiaire des communes, les clubs sportifs régionaux par une aide directe de 40 euros par affilié.

Au terme de la première phase de liquidation de cette mesure, un peu plus de 16 millions ont été octroyés aux 172 communes qui ont rentré des dossiers administratifs complets, et 3.439 clubs vont bénéficier de cette subvention de 40 euros par affilié, indique le ministre wallon en charge des Infrastructures sportives, Jean-Luc Crucke.

Une seconde phase, pour les dossiers transmis jusqu’au 30 septembre, sera liquidée le 15 novembre au plus tard, précise-t-il.

Dans le cadre de son plan de relance, la Wallonie s’apprête à lancer un vaste appel à projets pour la rénovation énergétique de ses infrastructures sportives afin de diminuer massivement leur impact environnemental.

Financé par la Commission européenne et doté d’un budget de 78,8 millions d’euros, cet appel s’adresse entre autres aux communes, aux provinces, aux ASBL de gestion des infrastructures sportives propriétés des pouvoirs publics ou encore aux groupements sportifs constitués en ASBL dont le projet peut démontrer une économie de 35% minimum des consommations énergétiques.

Le montant minimum d’investissement par projet s’élèvera à 300.000 euros HTVA. Une subvention directe de 70% du montant subsidiable sera octroyée aux lauréats de l’appel à projet.

Les candidatures devront être introduites pour le 15 mars 2022 au plus tard, et les projets devront être réceptionnés au plus tard le 30 septembre 2025 afin de garantir à la Région le respect des échéances européennes.

Mérites Associatifs 2021 : le palmarès

Mérites Associatifs 2021 : le palmarès

Après un an et demi d’absence pour cause de pandémie, la Maison Pour Associations a pu, ce jeudi soir, effectuer sa 12e remise de prix : les désormais célèbres Mérites Associatifs. Une cérémonie riche en émotions, en retrouvailles, en projets, agrémentée par des prestations de théâtre chanté (en wallon) signées El Bwèsse a téyâte.

Ces récompenses sont décernées pour la plupart par un jury lui-même essentiellement composé de représentants du milieu associatif, mais aussi par la MPA (pour l’association de l’année) et par le public tant présent physiquement à la soirée que via internet.

Les 13 nouveaux lauréats ? Des associations jugées particulièrement méritantes dans divers secteurs, diverses catégories.

Voici le palmarès complet :

  • Association de l’année : Le Rebond / ASBL Comme chez nous
  • Mérite « nature et environnement » : Le jardin partagé des vallées de Gilly
  • Mérite « tourisme » : Le vignoble du Martinet (Monceau-sur-Sambre/Roux)
  • Mérite « culture » : la chorale citoyenne Les Motivés
  • Mérite « jeunesse » : La maison des jeunes de Montignies-sur-Sambre
  • Mérite « santé » : Sport pour Handicapés Fleurus
  • Mérite « cohésion sociale » : Comité Solidarité Jeunesse (Jumet)
  • Mérite « social » : C-Prévu (Marcinelle)
  • Mérite « transfrontalier » (France-Belgique) : TransEnergy
  • Mérite de la presse : Charleroi en photo
  • Mérite des internautes : La cabane de la Caillette (Roux)
  • Mérite « vote du public » : La faim du mois (Charleroi)
  • Coup de cœur du jury : Carolographie

Ci-dessous, la “carte de visite” de chacune de ces associations.

Merci à toutes les associations participantes et/ou présentes, aux partenaires, à la Ville de Charleroi, à Charleroi TV (qui vous permet de revivre cette cérémonie sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=ulxlA5j1U50), aux sponsors… et un tout grand merci à vous tous !

Association de l’année

LE REBOND / ASBL COMME CHEZ NOUS : toujours debout, même au cœur de la tempête !

L’ASBL Comme chez nous, fondée en 1995, s’adresse aux personnes en situation de sans-abrisme et de très grande précarité. Son offre de service comprend notamment un accueil de jour, un accompagnement vers et dans le logement, un service d’insertion sociale pour créer une sociabilité en dehors de la rue, un accompagnement des parentalités blessées et un accueil des femmes en non-mixité. L’association a continué à ouvrir ses portes pendant la crise sanitaire. En mars 2020, au début de celle-ci, elle assurait d’ailleurs le seul accueil de jour en présentiel en Région Wallonne alors même que la peur tenaillait l’équipe confrontée à une maladie encore inconnue. Chapeau ! Comme chez nous s’est réinventée, réorganisée pour poursuivre, avec ses 70 bénévoles, un travail de terrain exceptionnel. L’ASBL a même élargi ses horaires de manière à compenser la fermeture des autres accueils de jour. Elle a investi un hall sportif pour décupler son aide envers celles et ceux pour qui le confinement était impossible. Un dévouement admirable.

www.asblcommecheznous.com

Mérite en catégorie « Nature/Environnement »

LE JARDIN PARTAGÉ DES VALLÉES DE GILLY : recréer du lien autour de la nature

Né il y a trois ans, dans le giron de la Maison de santé Espace-temps à Gilly, le Jardin partagé des vallées est un lieu convivial où les riverains et les personnes fréquentant le quartier se retrouvent pour cultiver le potager, aménager le site ou, tout simplement, venir se détendre dans un coin de verdure. Le jardin s’est implanté sur un terrain mis à disposition par l’école François de Sales toute proche. Il a été défriché, nettoyé, aménagé par une équipe de bénévoles mobilisée pour faire de cet endroit un lieu de partage et de rencontres. Un lieu et un projet loin d’être anodins dans ce quartier où vivent des personnes parfois en situation précaire. Il permet à tous les participants de s’impliquer à leur niveau, de sortir de leur isolement et de leurs propres difficultés pour contribuer à un objectif commun où chacun se sent utile et considéré. Un jardin géré par les bénévoles et qui regorge d’idées de développement tels que : continuer à étendre et à gérer le potager bio, reconstruire la cabane incendiée voici deux ans, mais aussi installer une plaine de jeux, proposer des coins barbecue, des ateliers jardinage pour les enfants et les parents,… Bref : un cadre qui permet un accès aux légumes de qualité et qui fait beaucoup de bien au moral !

https://www.facebook.com/Le-Jardin-Partagé-des-Vallées

Mérite en catégorie « Tourisme »

LE VIGNOBLE DU MARTINET : pour partager et transmettre la passion du vin

C’est en 2016 que l’idée d’installer un vignoble didactique à Charleroi est née dans l’esprit de deux Carolos, passionnés de vins, Henri Larsille et Michèle Fivez. Leur envie : faire de ce vignoble non pas un projet commercial mais un lieu de découverte, de partage et d’échange ouvert à tous : aux riverains, aux personnes de passage, aux écoles, aux associations, aux maisons de quartier,.. C’est sur la plaine du site du Martinet (Monceau-sur-Sambre/Roux), au pied du terril, que leur envie s’est matérialisée en 2019 ! 400 pieds de vigne ont été plantés sur un terrain de 14 ares. Le tout par une équipe de bénévoles. Présente tous les samedis matin, elle travaille la terre avec une approche biologique et accueille ceux qui voudraient venir découvrir le lieu et participer à son entretien. Les visites de groupes (scolaires ou autres), suspendues cette année en raison de la crise sanitaire, seront à l’avenir réorganisées. Des visites qui, outre le vignoble, permettront de découvrir les ruches présentes sur le site ainsi qu’un verger qui y sera prochainement implanté. Les premières vendanges sont programmées en 2022. La vinification se fera dans le chai installé dans les caves du château de Monceau pour donner naissance à un vin blanc « L’or blanc du Martinet ». Un assemblage de 3 cépages (Muscaris, Johanniter et Souvignier gris).

www.vignobledumartinet.be

Mérite en catégorie « Culture »

LES MOTIVÉS : chanter pour une société plus juste

Les Motivés, c’est une chorale « citoyenne » qui a vu le jour voici dix ans presque jour pour jour, à l’occasion du Festival de la chanson ouvrière du… 8 octobre 2011. Elle réunit des personnes (60 désormais) de tous horizons socio-économiques et culturels qui ont toutes à cœur le plaisir de chanter et de chanter des chansons engagées ! Son objectif : permettre à tout le monde de s’exprimer et de monter sur scène, quelles que soient ses qualités vocales initiales. Cette chorale a poursuivi ses missions de revendication pendant la crise sanitaire en « Criant son besoin de Culture » ! Comment ? En adaptant les paroles de la chanson fétiche de ses membres : « Les mains d’or » de Bernard Lavilliers (avec l’accord de celui-ci !). Un clip vidéo de cette prestation a été tourné. On y voit les choristes masqués se rendre devant différents lieux culturels de Charleroi, alors fermés en raison de la crise sanitaire, et y chanter « …je voudrais y chanter encore, y danser encore, nourrir mon esprit, sortir de mes murs… ». Pour le réaliser, Les motivés ont dû l’être, comprenez : surmonter de nombreux obstacles (autorisations diverses, conditions et règlementations sanitaires strictes et fluctuantes,…). Mais à force de détermination, le clip « No Culture/No future » s’est concrétisé en avril 2021. Il dépassé les 15.000 vues sur Youtube et a été relayé par de nombreux médias. De quoi soutenir les revendications culturelles et maintenir le lien si précieux entre ces choristes « motivés » et avec le public !

https://www.facebook.com/Les-Motivés-Chorale-Citoyenne

Mérite en catégorie « Jeunesse »

LA MAISON DE JEUNES DE MONTIGNIES-SUR-SAMBRE : former des CRACS !

Ensemble, le comité originaire de Montignies et les travailleurs sociaux ont dressé le constat que les jeunes montagnards manquaient cruellement de lieux de rencontres leur permettant de développer des activités, qu’elles soient culturelles, sportives ou ludiques. De là est partie l’idée d’offrir aux jeunes un espace leur permettant de devenir des CRACS, acteurs de leur futur, est apparue. 4 semaines de stages ont été organisées durant les grandes vacances. Les thématiques abordées étaient le multisport, l’art de la découverte du patrimoine et l’inclusion de la personne en situation de handicap au travers du sport. Durant ces stages, les jeunes ont pu découvrir des acteurs locaux actifs dans différents domaines et en apprendre plus sur eux-mêmes. Cela a également permis de créer des groupes porteurs de futurs projets pour la MJ. Une Maison de Jeunes qui cherche actuellement un local. En attendant, elle construit des partenariats avec les structures locales (le Cercle Saint-Charles, le home Higuet, l’école Saint-Valentin,…). Elle organise ce 16/09 un speed-dating « réseau local » pour créer de nouveaux partenariats. Voilà une jeune MJ dynamique, dotée d’un intelligence collective et qui bâtit son projet patiemment pour qu’il soit pérenne.

https://www.facebook.com/mj.montignies

Mérite de la Presse

CHARLEROI EN PHOTO : la vie de la cité, d’hier et d’aujourd’hui

Le groupe Facebook « Charleroi en photo », c’est beaucoup plus qu’une suite de publications photographiques. C’est une véritable mine d’or où clichés modernes et anciennes cartes postales se côtoient avec un égal bonheur et dans des contrastes parfois saisissants. Le groupe est ouvert à tous, amateurs, professionnels, vous, moi… Chaque publication engendre des réactions qui viennent tantôt compléter l’information, tantôt simplement remercier ou partager une anecdote. Une manière de perpétuer le patrimoine, d’entretenir la mémoire. Après une première exposition à la Maison de la presse, le groupe ambitionne d’en refaire d’autres et, pourquoi pas ?, de s’exporter pour partager une vision de Charleroi loin des clichés (dans tous les sens du terme) habituels. « Charleroi en photo », c’est un fil d’actualité, une véritable trace vivante et historique de la vie de la cité !

https://www.facebook.com/groups/Charleroienphoto

Mérite en catégorie « Santé »

SPORT POUR HANDICAPÉS FLEURUS : le sport pour gommer les différences

Le SPH Fleurus s’est constitué en 1981, afin de favoriser le développement de la pratique du sport pour les personnes handicapées. Le club propose des activités sportives aux enfants et adultes moins valides à partir de 5 ans, qu’ils s’adonnent à une discipline (natation, tennis de table, psychomotricité, athlétisme,…) par pur loisir ou avec pour objectif de participer à des compétitions de haut niveau. Le SPH Fleurus est aujourd’hui une référence dans le handisport. L’association organise une fois par an « Les Paralympicofleurusiens », un projet qui a pour but d’éveiller les enfants à une nécessaire solidarité en sensibilisant les élèves aux difficultés que peuvent rencontrer les personnes handicapées dans la vie quotidienne et plus particulièrement dans la pratique du sport. Pendant deux jours, les 5 et 7 octobre, les élèves valides des écoles de l’entité de Fleurus ont ainsi pris part aux activités avec leurs camarades moins valides du Centre Cothan et de l’Ecole Clinique à : un parcours obstacles de vie (assis dans une chaise roulante, un bandeau sur les yeux ou une canne blanche à la main) ; du tennis en fauteuil roulant ; de la Boccia (un sport apparenté à la pétanque) ; du lancer de poids ; du saut en hauteur ; de la course à pied (par équipes de 2, le premier est mal voyant et le deuxième le guide) ; ou encore du handbike (cyclisme). Ce projet reflète très bien la devise de la ligue Handisport : « Avec ou sans handicap, pas de différence. Tant que vous pratiquez le sport ».

www.sphfleurus.be

Mérite en catégorie « Cohésion sociale »

COMITÉ SOLIDARITÉ JEUNESSE : par des jeunes mais pour tous

Début des années 2000, le quartier des Hamendes, à Jumet, a mauvaise réputation. Les habitants s’y sentent en insécurité par rapport à certains jeunes. Ce sont d’autres jeunes, justement, qui vont prendre les choses en mains pour réconcilier toutes les générations et redynamiser le quartier. À leur tête, Marylène Mordant. En 2004, elle crée avec des copains le CSJ : Comité Solidarité Jeunesse (devenu asbl en 2018). « Nous étions ados. La première chose que nous avons faite, c’est de créer des terrains de pétanque pour les seniors. On n’y connaissait rien mais on a retroussé nos manches. Comme ça a bien fonctionné, on n’a plus arrêté depuis : permanences sociales, distributions de colis alimentaires, aide à la rédaction de CV/de lettres de motivation, jardin partagé, organisations de fêtes,… On a réussi à reprendre en mains la vie du quartier en multipliant les activités citoyennes. » Aujourd’hui, le CSJ est actif plus seulement aux Hamendes (même s’il est toujours basé à Jumet) mais sur les communes avoisinantes et de plus en plus sur le Grand Charleroi. Toujours formé de bénévoles purs et durs, il s’est mobilisé récemment dans le cadre de deux événements marquants. « Durant le confinement Covid, nos ateliers coutures ont fabriqué plus de 3.000 masques. Et à la suite des récentes inondations, nous avons organisé des collectes pour les sinistrés : vivres, vêtements, matériel scolaire. Des camions entiers ! » Le Comité Solidarité Jeunesse remplit parfaitement la mission qu’il s’était fixée : assurer le vivre ensemble.  

www.comite-solidarite-jeunesse.be

Mérite en catégorie « Social »

C-PRÉVU : quand d’ex-SDF s’attaquent à la fracture numérique

« C-Prévu, c’est ce que les services sociaux nous répondaient souvent quand nous étions à la rue et que nous posions une question. On en a fait le nom de notre association, une sorte de clin d’œil » confie son président, Jean-Michel Lamy. C-Prévu est une asbl jeune mais très dynamique fondée en 2019 par 3 anciens sans domicile fixe. Etablie aujourd’hui à Montignies-sur-Sambre, elle souhaite faire profiter de son expérience les personnes en difficulté. Son but principal : réduire la fracture numérique auprès d’un public en situation de précarité, qui ne dispose pas forcément d’un ordinateur ou d’un smartphone alors que désormais presque tout se fait via internet. C-Prévu propose ainsi divers ateliers et animations, gratuits, à toute personne qui en fait la demande. Cela va de l’assistance numérique, donc, à l’aide administrative (remplir des papiers, faire un CV,…) en passant par des initiations à l’audio-visuel ou à l’impression 3D. Un projet de web-radio est également dans le « tube », et l’association de manque jamais l’occasion de conscientiser tout un chacun aux diverses formes de précarité. Active sur le grand Charleroi, elle vit de donations et se démène pour assurer son avenir en frappant à toutes les portes et en répondant à des appels à projets. Ses membres sont entièrement bénévoles. Son action a été très favorablement accueillie par les autorités communales de Charleroi, notamment les échevinats de la participation citoyenne et du numérique, mais aussi par le CPAS et le Forem qui lui envoient des personnes en demandes. Signes que C-Prévu a acquis, en peu de temps, une belle crédibilité.

www.cprevu.be

Mérite « Transfrontalier »

TRANS-ENERGY : un tourisme franco-belge au service de la transition énergétique

TransEnergy est un projet européen issu du programme Interreg sur le territoire de l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai, porté par un opérateur français (Virage Energie, à Lille) et un opérateur belge (la COOPEM, Coopérative d’Energie, à Mouscron). Ces deux structures ont pour objectif de montrer, de part et d’autre de la frontière, les initiatives menées en matière de transition énergétique face au dérèglement climatique : unités de production d’énergie renouvelable, bâtiments plus performants et économes, espaces agricoles et naturels préservés, et toute autre initiative citoyenne allant en ce sens. De quelle manière ? Par le biais de promenades transfrontalières, à pied ou à vélo, au niveau des villes de Roubaix-Tourcoing-Wattrelos-Halluin (France) et de Mouscron-Estaimpuis (Belgique). Trois balades cyclables existent ainsi déjà, sur les thèmes suivants : « Entre reconquête de la ville et gestion de l’eau », « Entre passé et transition énergétique » et « De l’éducation à l’environnement à la transition énergétique ». Au fil des kilomètres, ces circuits – dont les livrets comprenant cartes et illustrations sont téléchargeables sur les sites des deux opérateurs – montrent comment d’ex-fleurons de l’industrie, souvent pollués, sont devenus des lieux de transition et d’innovation ; comment le canal de Roubaix a été remis en navigabilité ; à quel point tout cela profite à la faune et à la flore locales, qu’il vous est possible de mieux connaître via des ateliers pédagogiques ; etc. TransEnergy, ce sont aussi des temps d’échanges entre acteurs locaux et experts en questions énergétiques afin de réfléchir ensemble aux bonnes pratiques vers des énergies douces, lesquelles sont à découvrir là aussi par des moyens non polluants : un bon coup de pédales et/ou une bonne paire de chaussures.

https://www.interreg-fwvl.eu/fr/transenergyhttp://www.coopem.behttps://www.virage-energie.org

Mérite des internautes

LA CABANE DE LA CAILLETTE : développer le savoir des enfants via la nature

La Cabane a été portée sur les fonts baptismaux en 2019, à l’initiative d’une enseignante passionnée par la nature. Elle se situe à Roux, au cœur d’un petit coin arboré et verdoyant entouré d’animaux (poules, chèvres, poney, oies, moutons, cochons et autres dindons). La Cabane de la Caillette organise des stages durant les vacances scolaires pour les enfants de 2,5 ans à 10 ans. La structure est familiale et veut le rester afin de garder ce lien privilégié avec chaque enfant et leurs parents. Durant le stage, les aventuriers de la Cabane partent à la découverte de la nature : ils apprennent à connaître les animaux, les nourrissent et les soignent, ils réalisent des activités culinaires avec des produits cultivés sur place, ils participent à des activités artistiques ainsi qu’à des jeux de coopération, et font des balades au sein du bois. Un véritable retour à la nature, donc, pour le plus grand plaisir des plus petits qui s’instruisent en s’amusant.

https://www.facebook.com/La-cabane-de-la-Caillette

Mérite « Vote du public »

LA FAIM DU MOIS : parce que se nourrir est le premier droit

Fondée en 2015 à Charleroi, La Faim du Mois est devenue en peu de temps un relais incontournable pour fournir une assistance alimentaire – et pas que – aux personnes en situation de précarité. L’ASBL distribue des repas chauds et des colis alimentaires les mercredis et samedis en son siège de la rue Ferrer. « En moyenne, 500 repas et 350 colis par semaine. Mais depuis la Covid, nous avons vu ce nombre grimper en flèche : certaines semaines on a fait 1.000 repas, un samedi on en a même distribué 800 ! » constate Hicham Imane, une de ses chevilles ouvrières. Les bénéficiaires ? « Des réguliers et des occasionnels, et le profil change parfois sans trop savoir pourquoi. Bien sûr en hiver on a davantage de SDF, dont de plus en plus de femmes. Mais actuellement, on voit venir pas mal de personnes isolées de plus de 60 ans, alors qu’en début d’année on avait beaucoup de femmes seules avec de jeunes enfants. Des migrants aussi, dont des sans-papiers. » Des personnes qui viennent surtout des communes limitrophes car peu d’entre elles disposent d’un véhicule. Heureusement, le métro est tout proche. Composée uniquement de fidèles bénévoles, La Faim du Mois reçoit l’aide de la ville et du CPAS de Charleroi ainsi que du Fonds Européen d’Aide au Développement. Les produits qu’elle cuisine émanent des banques alimentaires et d’invendus de grands magasins. Aujourd’hui, l’asbl propose aussi une douche pour les sans domicile fixe ainsi qu’une vesti-boutique (gratuite pour les SDF, à prix très modiques pour les personnes en situation précaire).

https://www.facebook.com/lafaimdumois

Mérite « Coup de cœur du jury »

CAROLOGRAPHIE : voir Charleroi autrement

2017. Trois jeunes, interpellés par la vision négative de leur cher Pays de Charleroi souvent présenté comme une terre de misère et d’insécurité, veulent inverser la tendance : donner envie aux gens et surtout aux jeunes de leur génération de (re-)découvrir leur Charleroi. Amateurs et surtout passionnés de photographie, ils vont partager au travers des réseaux sociaux des lieux, anecdotes et évènements qui montrent leur attachement à leur ville et, par là même, tout ce que celle-ci comporte de beau. 2021. Du virtuel, ils passent au réel ! Avec une exposition sur le site l’ancienne abbaye de Soleilmont, les fondateurs de Carolographie font une véritable déclaration d’amour au Pays Noir et à ses habitants. En ASBL depuis peu, l’équipe s’est agrandie pour proposer de nouveaux projets et continuer de propager une vision positive de Charleroi… et ça fait du bien !

www.carolographie.be

Le futur du site de Carsid à Charleroi dévoilé !

Le journal La Nouvelle Gazette révèle aujourd’hui certaines grandes lignes du master plan “Porte Ouest”.

Il y a plus d’un an, le bourgmestre carolo Paul Magnette avait annoncé le lancement de plusieurs grands dossiers dans ce périmètre, notamment la construction du futur stade du Sporting en bordure de la Sambre ainsi que la rénovation, voire la refonte, de différents quartiers des environs.

Le nouveau projet s’imbrique dans le précédent, sur le désormais ex-site de Carsid, à l’embranchement entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles.

Pour bien comprendre ce dont on parle ici, il faut emprunter le halage en venant de la gare de Charleroi. À main droite, on tombe tout d’abord sur l’usine de Thy-Marcinelle. Selon les informations de La Nouvelle Gazette, l’usine envisagerait de s’étendre à l’arrière, jusqu’à la route de Mons et au canal. Et ce, même si son extension serait, le cas échéant, soumise à des critères urbanistiques de la Ville. On évoque une possible création de quelques dizaines d’emplois. Sur l’autre rive, on retrouvera tout un parc urbain autour du majestueux Haut Fourneau 4, si cher au cœur de nombreux Carolos. C’est confirmé : celui-ci sera préservé quoi qu’il arrive. Les concepteurs du projet l’imaginent volontiers au cœur d’un parc urbain avec des équipements sportifs, d’immenses espaces verts, etc. Seuls quelques bâtiments d’intérêt patrimonial situés en bordure immédiate de la route de Marchienne seront conservés, dans une optique économique. Le HF4 en lui-même sera-t-il illuminé ou mis en valeur d’une quelconque manière ? Mystère, même si certains le verraient bien placé sous le feu de projecteurs, tel un phare de la Porte Ouest.

Un peu plus loin, se trouve Industeel, qui s’étend le long de la route de Marchienne. Là aussi, comme pour Thy-Marcinelle, on évoque un agrandissement, avec huit hectares maximum supplémentaires à l’arrière. Alors qu’on entendait parler d’une revente de ce fleuron de l’industrie métallurgique voici quelques mois, faisant naître des craintes pour l’emploi, on parle donc aujourd’hui d’une extension. Cela offrirait à l’entreprise un accès à la Sambre, même si ça condamnerait dans le même temps la centrale de Wez, autre élément patrimonial très ancien du site de Duferco. Le tout en espérant, naturellement, que les responsables attendront la confirmation de l’agrandissement d’Industeel avant de valider la démolition de cette dernière.

Puis, il y a tout l’espace entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles. Le fameux parc économique moderne déjà évoqué par Paul Magnette en personne, destiné aux petites et moyennes entreprises, entrecoupé de grandes zones vertes, irait là-bas. Selon le quotidien, il prendrait place entre la route de Mons et le canal Charleroi-Bruxelles pour être précis. De l’autre côté de la route de Mons, justement, certains investisseurs aimeraient visiblement installer une usine de recyclage de terres usagées, mais cela ne fait pas l’unanimité.

La Nouvelle Gazette concède que quelques réunions doivent encore avoir lieu pour affiner les derniers détails, avant la divulgation officielle du plan au public dans les prochaines semaines. De même, des négociations sont toujours en cours pour finaliser le rachat de l’ensemble du site. « Mais les principes de base ne devraient plus trop évoluer », confie une source proche du dossier. Bien sûr, certains projets mettront des années, voire des décennies à se concrétiser, mais l’impulsion est des plus bénéfiques.

La plateforme citoyenne “Mon opinion” lancée par la Ville de Charleroi : mode d’emploi

Faisant suite à notre article du 20 août sur le lancement de la plateforme digitale citoyenne créée par la ville de Charleroi pour recueillir l’avis des citoyens quant à certains projets émis, découvrez via le lien ci-joint le reportage consacré par Télésambre à ce lancement, avec mise en situations et interviews de Julie Patte (1ère échevine, en charge de la participation citoyenne) et de Caroline Davini (Directrice de la Maison Pour Associations) :

Charleroi a lancé sa plateforme digitale de participation citoyenne – Télévision locale de Charleroi et sa région – Thuin – Chimay – Basse Sambre (telesambre.be)

Pour rappel :

  • Une assistance est assurée depuis la MPA du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 (071/53.91.53) pour les personnes qui rencontreraient des difficultés à se servir de cet outil participatif, ou qui n’auraient pas le matériel pour y accéder.

Charleroi met en ligne sa plateforme citoyenne

C’était une promesse de la tripartite carolo PS-C+-Ecolo. Elle est tenue : pour favoriser la participation publique, la ville vient de mettre en ligne sa plateforme citoyenne “Mon Opinion“, un projet sur lequel la Première échevine Julie Patte en charge de cette compétence a longuement travaillé avec ses services et les membres de son cabinet.

Cette plateforme vise à booster la co-construction citoyenne. À chacun l’opportunité de s’exprimer, de faire valoir une remarque, de répartir les dépenses.

“Lors des états généraux de la participation, constater Julie Patte dans la DH, la majorité des répondants souhaitaient être consultés en ligne. Nous avons donc développé un outil numérique en collaboration avec le service fédéral Stratégie et Appui.” Objectif : favoriser une nouvelle forme de lien et d’interaction entre les citoyens et les mandataires locaux.

Cette plateforme d’échange s’ajoute au dispositif existant, notamment aux conseils consultatifs et de participation. “Pour nous, c’est un moyen de mettre le citoyen au cœur des décisions“.

Charleroi est la première grande ville du pays à se doter d’un tel outil. “Pour le tester, nous avons décidé de mettre aux votes notre appel à projets “initiatives citoyennes”.” Sur les 34 projets introduits en 2021, 24 ont été présélectionnés. “Nous invitons notre population à désigner les lauréats et à affecter du budget depuis l’enveloppe fermée de 40 000 euros.” Un exercice inédit de démocratie participative. “Les répondants seront un peu dans la peau d’un échevin, appelés à faire des arbitrages financiers”, indique Julie Patte.

Le processus ne permet d’exprimer qu’un avis au départ d’une adresse IP ou d’un smartphone. Les avis ne seront pas anonymes vu l’obligation de s’identifier via un lecteur de carte ou l’application “It’s me”. “Nous n’avons pas contre pas voulu bloquer l’accès à des utilisateurs ne résidant pas sur le territoire. Un commerçant domicilié à Gerpinnes pourra ainsi se manifester.”

L’échevine veut mettre cette plateforme au service de tous les membres du collège. La fréquence idéale est d’une opération tous les 3 mois. Une assistance est assurée depuis la MPA du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 au 071/53.91.53. Accès la plateforme : https://charleroi.monopinion.belgium.be.

Registre UBO : à compléter chaque année pour le 31 août

Registre UBO : à compléter chaque année pour le 31 août

Rappel :

  1. UBO : de quoi s’agit-il ?

UBO signifie « Ultimate Beneficial Owner ». En français : registre des bénéficiaires effectifs.

Toute ASBL doit remplir ce registre !

Cette obligation découle de la loi du 18 septembre 2017 relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme et à la limitation de l’utilisation des espèces.

Si la société a été inscrite au registre UBO avant le 11 octobre 2020, le registre doit être complété avec les documents nécessaires qui confirment l’exactitude des informations inscrites. Le document doit démontrer que les informations fournies sont adéquates, exactes et à jour.

ATTENTION : pour garantir que les informations contenues dans le registre UBO sont toujours à jour, elles DOIVENT être confirmées chaque année, vous DEVEZ donc rentrer une déclaration annuellement.

En cas de non-respect (dans les temps) de ces formalités, une amende de 250 à 50.000 euros est possible.

  1. Qui est concerné ?

Les sociétés, les A(I)SBL et fondations et les trusts et autres entités juridiques similaires aux trusts.

  1. De quels bénéficiaires parle-t-on ?

Pour les a(i)sbl et fondations, sont considérés comme bénéficiaire effectifs :

  • Les administrateurs ;
  • Les personnes qui sont habilitées à représenter l’association ;
  • Les personnes chargées de la gestion journalière de l’A(I)SBL ou de la fondation ;
  • Les fondateurs d’une fondation ;
  • Les personnes physiques ou, lorsque ces personnes n’ont pas encore été désignées, la catégorie de personnes physiques dans l’intérêt principal desquelles l’A(I)SBL ou la fondation a été constituée ou opère ;
  • Toute autre personne physique exerçant par d’autres moyens le contrôle en dernier ressort sur l’A(I)SBL ou la fondation.
  1. Comment se préparer avant de constituer son registre ?

Vous assurer de :

  • disposer d’un représentant légal ou d’un mandataire disposant d’une carte E-ID qui peut remplir les informations via la plateforme en ligne MyMinFin, au nom de votre ASBL ;
  • avoir identifié à laquelle des catégories détaillées au point 3 ci-dessus votre bénéficiaire effectif appartient ;
  • disposer d’informations précises et détaillées sur les bénéficiaires effectifs de votre ASBL et de toute entité juridique par l’intermédiaire desquelles vos bénéficiaires effectifs passent pour contrôler votre organisation ;
  • disposer de documents probants établissant que l’information dont vous disposez est adéquate, exacte et actuelle ;
  • avoir mis en place des procédures au sein de votre ASBL afin que toute modification des informations sur vos bénéficiaires effectifs soit communiquée au registre UBO dans le mois.

Infos supplémentaires :

Vous avez fait ou vous devez procéder à votre enregistrement UBO ?

  1. Vous l’avez fait AVANT le 11 octobre 2020 : vous avez l’obligation de fournir tout document qui prouve que les informations enregistrées à l’UBO sont adéquates, exactes et actuelles (exemples : les statuts, une publication au moniteur). Vous aviez jusqu’au 31 août 2021 pour le faire.
  2. Vous l’avez fait APRES le 11 octobre 2020 : vous devez fournir ces documents à l’enregistrement.

Ces documents devront être téléchargés.

  1. L’application

Aller sur le portail MyMinfin ou MyMinfinPro, onglet Applications ou sur le site Internet www.finances.belgium.be (onglet E-services, Registre UBO) : Registre UBO | Compliance | SPF Finances (belgium.be). Choisissez ensuite votre moyen d’authentification et suivez les instructions à l’écran.

  1. Manuel d’utilisation

https://finances.belgium.be/sites/default/files/UBO-Manuel%20d%27utilisation-Representant%20legal_0.pdf

  1. Besoin d’aide ?

Maison Pour Associations

Route de Mons, 80
6030 Marchienne-au-Pont
071/53.91.53

Conseillère juridique : melodie@mpa80.be

Un avantage fiscal pour les dons liés aux intempéries !

Source : Strada Lex

Le SPF Finances a indiqué que les dons en argent effectués pour les victimes des intempéries bénéficient d’un avantage fiscal.

Les règles sont les suivantes :

  • Les Institutions visées

Le contribuable doit faire un don d’argent à l’une des institutions suivantes :

  • La Croix-Rouge de Belgique pour les dons qui leur sont versés directement.
  • Les CPAS pour les dons reçus en soutien à la population de leur commune. Ils peuvent transférer les fonds à des établissements ayant une finalité similaire.
  • Les fonds régionaux des calamités.
  • Les institutions agréées en tant qu’institution
    • dont l’activité vise à aider les personnes nécessiteuses et
    • qui ont fait un appel de fonds pour aider les victimes des inondations.

Les dons collectés par les communes au nom de l’administration communale ne permettent pas d’obtenir l’avantage fiscal.

  • L’Avantage fiscal

Personnes soumises à l’impôt des personnes physiques (IPP). Une réduction d’impôt de 45 % est octroyée si le versement est égal ou supérieur à 40 € (le gouvernement pourrait augmenter la réduction à 60 %).

Sociétés. Le don est déductible si le versement est égal ou supérieur à 40 euros. Le montant déductible passe de 500.000 € à 2.500.000 € pour les dons effectués en 2021. Le plafond de 500.000 € est maintenu pour les dons effectués en dehors de ce contexte particulier.

Baromètre sur la gouvernance des A(I)SBL : mal armées en cas de conflits d’intérêts

Les associations sans but lucratif (ASBL) respectent globalement les règles de gouvernance en Belgique, mais éprouvent des difficultés à honorer toutes leurs obligations et à tirer toute la substance de leurs assemblées et réunions. C’est une des conclusions qu’on peut tirer du premier Baromètre sur la gouvernance des A(I)SBL publié l’UCLouvain, la fédération des employeurs bruxellois BECI, la plateforme de gestion digitale Spreds, le bureau de conseil juridique EY Law et SOCIALware (l’ASBL qui aide les associations à s’équiper en technologie) et qu’évoque le journal L’Echo.

Entre autres difficultés, les responsables des ASBL jugent compliquées la mise à jour du registre UBO (qui recense les bénéficiaires effectifs des associations et entreprises), les procédures de nominations/révocations d’administrateurs et les publications en cas de changement de statuts. La moitié des 95 ASBL interrogées font d’ailleurs appel à un conseiller externe pour les aider à régler ces formalités.

Plus inquiétant, seuls deux tiers des ASBL disent respecter la procédure prévue par le Code des sociétés en cas de conflit d’intérêts potentiel. Le risque d’abus est donc relativement élevé. “Il n’est toutefois pas sûr que tous connaissent bien les règles en la matière, nuance Charles-Albert de Radzitzky, CEO de Spreds. Le concept de conflit d’intérêts reste d’ailleurs assez mal compris: il faut qu’il y ait un intérêt patrimonial opposé à celui de l’association.” Et au sein du tiers défaillant, il en est beaucoup qui déclarent “ne pas savoir” si cette règle est bien respectée.

Autre souci, la présence et le taux de participation aussi bien aux assemblées générales qu’aux réunions des organes d’administration (équivalents du conseil d’administration). 50 % des répondants relèvent des problèmes de disponibilité aux AG et 34 % y regrettent l’absence d’un débat interactif ; ces taux sont de 43 et 32 % pour les réunions de l’organe d’administration. Le danger est dès lors que ces deux instances ne soient que de simples chambres d’entérinement, ce qui ne rime pas avec compétence et bonne gouvernance. “On observe toutefois une participation un peu plus élevée aux assemblées organisées de manière digitale“, note Charles-Albert de Radzitzky.

De même, les ASBL éprouvent des difficultés à attirer des personnes aux compétences riches et variées dans leur organe d’administration. Un problème sans doute lié au fait qu’en général, ces mandats ne donnent lieu à aucune rémunération.

RAPPEL : la Fondation Roi Baudouin aide les ASBL à récolter des dons pour les victimes des inondations

Communiqué de la FRB :

“Les intempéries de juillet ont provoqué de lourdes pertes en termes de vies humaines et de dégâts matériels. Les récits et les images des victimes des inondations nous touchent. Les demandes d’aide sont nombreuses. Nous voulons mobiliser nos moyens, notre savoir-faire et nos réseaux pour renforcer la solidarité des citoyens avec leurs concitoyens. Mais aussi pour soutenir les organisations qui travaillent avec des personnes vulnérables.

Après les inondations, la Croix-Rouge est immédiatement entrée en action, tant pour collecter des dons (sur le compte BE70 0000 0000 2525) que pour coordonner les actions des volontaires.

L’aide humanitaire d’urgence n’est pas l’activité principale de la Fondation Roi Baudouin, mais nous voulons apporter notre pierre à l’édifice et contribuer à aider. Nous réfléchissons à la manière dont nous pouvons, à moyen terme, travailler avec les autorités locales et les acteurs sur le terrain pour assurer une approche plus structurée des besoins locaux. Mais dès à présent, – en complément de l’action menée par la Croix-Rouge –, la Fondation Roi Baudouin met plus que jamais ses formules philanthropiques à la disposition des autorités locales, des associations et des écoles qui veulent contribuer à la reconstruction de leur quartier, village, ville ou région. Nous facilitons ainsi la solidarité locale en faveur de projets ciblés : la reconstruction d’une aire de jeux, d’un espace au sein d’une maison de quartier, l’équipement d’une école…

Différents Fonds gérés par la Fondation Roi Baudouin, – que ce soient nos fonds régionaux dans le Limbourg et l’Ostbelgien, les Fonds d’entreprise et les Fonds d’individus –, sont déjà à l’œuvre.

Vous aussi voulez agir pour les victimes des inondations dans votre région ? Notre Centre de Philanthropie est à votre disposition pour vous conseiller. Merci d’avance pour votre engagement qui fait chaud au cœur.

En pratique

Les dons à partir de 40 € donnent droit à une attestation fiscale. Plus d’infos sur notre site https://www.kbs-frb.be.

Prolongement de l’enquête “les recruteurs prennent-ils en compte le parcours associatif de candidats à un emploi ?”

Prolongement de l’enquête “les recruteurs prennent-ils en compte le parcours associatif de candidats à un emploi ?”

La nouvelle deadline est fixée à mi-octobre, merci de participer c’est important !

L’engagement associatif est avant tout une volonté de donner de son temps et de son énergie pour soutenir une cause bénéfique à chacun. Se résume-t-il à cette dimension ? Non. Ces engagements sont aussi une source d’apprentissage, d’acquisition et développement de compétences.

Pourquoi ne pas envisager dès lors des passerelles entre les expériences associatives et les parcours professionnels ? C’est l’objet de la seconde édition de notre enquête REQUAPASS à destination des recruteurs : comment les parcours sont-ils pris en compte lors des procédures de recrutement ?

REQUAPASS (REconnaissance et QUAlification  des Parcours ASSociatifs) est un programme européen Interreg en partenariat entre la MPA et trois structures similaires du nord de la France (à Tourcoing, Roubaix et Lille). L’objectif : faire en sorte que les compétences acquises/développées en milieu associatif soient davantage valorisées, d’autant qu’elles sont appréciées et recherchées par certains employeurs. 

Vous êtes vous-même recruteur ? Ou certains de vos proches ? Vous connaissez des personnes travaillant dans les ressources humaines, que ce soit dans un service public, une entreprise commerciale ou une association ? Alors merci de répondre à cette enquête (et de la diffuser auprès des personnes concernées). Le temps de réponse au questionnaire est de 5 minutes, pas plus !

Le lien : https://lnkd.in/e83qugA

La réussite de cette démarche repose sur les réponses que nous apporteront les recruteurs !

Nous vous remercions pour votre contribution, quelle qu’elle soit !

Découvrez l’ensemble du projet REQUAPASS : https://requapass.eu/ et suivez son actualité sur https://lnkd.in/e9bMKBC