par admin6339 | Août 25, 2021
Le journal La Nouvelle Gazette révèle aujourd’hui certaines grandes lignes du master plan “Porte Ouest”.
Il y a plus d’un an, le bourgmestre carolo Paul Magnette avait annoncé le lancement de plusieurs grands dossiers dans ce périmètre, notamment la construction du futur stade du Sporting en bordure de la Sambre ainsi que la rénovation, voire la refonte, de différents quartiers des environs.
Le nouveau projet s’imbrique dans le précédent, sur le désormais ex-site de Carsid, à l’embranchement entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles.
Pour bien comprendre ce dont on parle ici, il faut emprunter le halage en venant de la gare de Charleroi. À main droite, on tombe tout d’abord sur l’usine de Thy-Marcinelle. Selon les informations de La Nouvelle Gazette, l’usine envisagerait de s’étendre à l’arrière, jusqu’à la route de Mons et au canal. Et ce, même si son extension serait, le cas échéant, soumise à des critères urbanistiques de la Ville. On évoque une possible création de quelques dizaines d’emplois. Sur l’autre rive, on retrouvera tout un parc urbain autour du majestueux Haut Fourneau 4, si cher au cœur de nombreux Carolos. C’est confirmé : celui-ci sera préservé quoi qu’il arrive. Les concepteurs du projet l’imaginent volontiers au cœur d’un parc urbain avec des équipements sportifs, d’immenses espaces verts, etc. Seuls quelques bâtiments d’intérêt patrimonial situés en bordure immédiate de la route de Marchienne seront conservés, dans une optique économique. Le HF4 en lui-même sera-t-il illuminé ou mis en valeur d’une quelconque manière ? Mystère, même si certains le verraient bien placé sous le feu de projecteurs, tel un phare de la Porte Ouest.
Un peu plus loin, se trouve Industeel, qui s’étend le long de la route de Marchienne. Là aussi, comme pour Thy-Marcinelle, on évoque un agrandissement, avec huit hectares maximum supplémentaires à l’arrière. Alors qu’on entendait parler d’une revente de ce fleuron de l’industrie métallurgique voici quelques mois, faisant naître des craintes pour l’emploi, on parle donc aujourd’hui d’une extension. Cela offrirait à l’entreprise un accès à la Sambre, même si ça condamnerait dans le même temps la centrale de Wez, autre élément patrimonial très ancien du site de Duferco. Le tout en espérant, naturellement, que les responsables attendront la confirmation de l’agrandissement d’Industeel avant de valider la démolition de cette dernière.
Puis, il y a tout l’espace entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles. Le fameux parc économique moderne déjà évoqué par Paul Magnette en personne, destiné aux petites et moyennes entreprises, entrecoupé de grandes zones vertes, irait là-bas. Selon le quotidien, il prendrait place entre la route de Mons et le canal Charleroi-Bruxelles pour être précis. De l’autre côté de la route de Mons, justement, certains investisseurs aimeraient visiblement installer une usine de recyclage de terres usagées, mais cela ne fait pas l’unanimité.
La Nouvelle Gazette concède que quelques réunions doivent encore avoir lieu pour affiner les derniers détails, avant la divulgation officielle du plan au public dans les prochaines semaines. De même, des négociations sont toujours en cours pour finaliser le rachat de l’ensemble du site. « Mais les principes de base ne devraient plus trop évoluer », confie une source proche du dossier. Bien sûr, certains projets mettront des années, voire des décennies à se concrétiser, mais l’impulsion est des plus bénéfiques.
par admin6339 | Août 25, 2021
Faisant suite à notre article du 20 août sur le lancement de la plateforme digitale citoyenne créée par la ville de Charleroi pour recueillir l’avis des citoyens quant à certains projets émis, découvrez via le lien ci-joint le reportage consacré par Télésambre à ce lancement, avec mise en situations et interviews de Julie Patte (1ère échevine, en charge de la participation citoyenne) et de Caroline Davini (Directrice de la Maison Pour Associations) :
Charleroi a lancé sa plateforme digitale de participation citoyenne – Télévision locale de Charleroi et sa région – Thuin – Chimay – Basse Sambre (telesambre.be)
Pour rappel :
- Une assistance est assurée depuis la MPA du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 (071/53.91.53) pour les personnes qui rencontreraient des difficultés à se servir de cet outil participatif, ou qui n’auraient pas le matériel pour y accéder.
par admin6339 | Août 20, 2021
C’était une promesse de la tripartite carolo PS-C+-Ecolo. Elle est tenue : pour favoriser la participation publique, la ville vient de mettre en ligne sa plateforme citoyenne “Mon Opinion“, un projet sur lequel la Première échevine Julie Patte en charge de cette compétence a longuement travaillé avec ses services et les membres de son cabinet.
Cette plateforme vise à booster la co-construction citoyenne. À chacun l’opportunité de s’exprimer, de faire valoir une remarque, de répartir les dépenses.
“Lors des états généraux de la participation, constater Julie Patte dans la DH, la majorité des répondants souhaitaient être consultés en ligne. Nous avons donc développé un outil numérique en collaboration avec le service fédéral Stratégie et Appui.” Objectif : favoriser une nouvelle forme de lien et d’interaction entre les citoyens et les mandataires locaux.
Cette plateforme d’échange s’ajoute au dispositif existant, notamment aux conseils consultatifs et de participation. “Pour nous, c’est un moyen de mettre le citoyen au cœur des décisions“.
Charleroi est la première grande ville du pays à se doter d’un tel outil. “Pour le tester, nous avons décidé de mettre aux votes notre appel à projets “initiatives citoyennes”.” Sur les 34 projets introduits en 2021, 24 ont été présélectionnés. “Nous invitons notre population à désigner les lauréats et à affecter du budget depuis l’enveloppe fermée de 40 000 euros.” Un exercice inédit de démocratie participative. “Les répondants seront un peu dans la peau d’un échevin, appelés à faire des arbitrages financiers”, indique Julie Patte.
Le processus ne permet d’exprimer qu’un avis au départ d’une adresse IP ou d’un smartphone. Les avis ne seront pas anonymes vu l’obligation de s’identifier via un lecteur de carte ou l’application “It’s me”. “Nous n’avons pas contre pas voulu bloquer l’accès à des utilisateurs ne résidant pas sur le territoire. Un commerçant domicilié à Gerpinnes pourra ainsi se manifester.”
L’échevine veut mettre cette plateforme au service de tous les membres du collège. La fréquence idéale est d’une opération tous les 3 mois. Une assistance est assurée depuis la MPA du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 au 071/53.91.53. Accès la plateforme : https://charleroi.monopinion.belgium.be.
par admin6339 | Août 20, 2021
Rappel :
- UBO : de quoi s’agit-il ?
UBO signifie « Ultimate Beneficial Owner ». En français : registre des bénéficiaires effectifs.
Toute ASBL doit remplir ce registre !
Cette obligation découle de la loi du 18 septembre 2017 relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme et à la limitation de l’utilisation des espèces.
Si la société a été inscrite au registre UBO avant le 11 octobre 2020, le registre doit être complété avec les documents nécessaires qui confirment l’exactitude des informations inscrites. Le document doit démontrer que les informations fournies sont adéquates, exactes et à jour.
ATTENTION : pour garantir que les informations contenues dans le registre UBO sont toujours à jour, elles DOIVENT être confirmées chaque année, vous DEVEZ donc rentrer une déclaration annuellement.
En cas de non-respect (dans les temps) de ces formalités, une amende de 250 à 50.000 euros est possible.
- Qui est concerné ?
Les sociétés, les A(I)SBL et fondations et les trusts et autres entités juridiques similaires aux trusts.
- De quels bénéficiaires parle-t-on ?
Pour les a(i)sbl et fondations, sont considérés comme bénéficiaire effectifs :
- Les administrateurs ;
- Les personnes qui sont habilitées à représenter l’association ;
- Les personnes chargées de la gestion journalière de l’A(I)SBL ou de la fondation ;
- Les fondateurs d’une fondation ;
- Les personnes physiques ou, lorsque ces personnes n’ont pas encore été désignées, la catégorie de personnes physiques dans l’intérêt principal desquelles l’A(I)SBL ou la fondation a été constituée ou opère ;
- Toute autre personne physique exerçant par d’autres moyens le contrôle en dernier ressort sur l’A(I)SBL ou la fondation.
- Comment se préparer avant de constituer son registre ?
Vous assurer de :
- disposer d’un représentant légal ou d’un mandataire disposant d’une carte E-ID qui peut remplir les informations via la plateforme en ligne MyMinFin, au nom de votre ASBL ;
- avoir identifié à laquelle des catégories détaillées au point 3 ci-dessus votre bénéficiaire effectif appartient ;
- disposer d’informations précises et détaillées sur les bénéficiaires effectifs de votre ASBL et de toute entité juridique par l’intermédiaire desquelles vos bénéficiaires effectifs passent pour contrôler votre organisation ;
- disposer de documents probants établissant que l’information dont vous disposez est adéquate, exacte et actuelle ;
- avoir mis en place des procédures au sein de votre ASBL afin que toute modification des informations sur vos bénéficiaires effectifs soit communiquée au registre UBO dans le mois.
Infos supplémentaires :
Vous avez fait ou vous devez procéder à votre enregistrement UBO ?
- Vous l’avez fait AVANT le 11 octobre 2020 : vous avez l’obligation de fournir tout document qui prouve que les informations enregistrées à l’UBO sont adéquates, exactes et actuelles (exemples : les statuts, une publication au moniteur). Vous aviez jusqu’au 31 août 2021 pour le faire.
- Vous l’avez fait APRES le 11 octobre 2020 : vous devez fournir ces documents à l’enregistrement.
Ces documents devront être téléchargés.
- L’application
Aller sur le portail MyMinfin ou MyMinfinPro, onglet Applications ou sur le site Internet www.finances.belgium.be (onglet E-services, Registre UBO) : Registre UBO | Compliance | SPF Finances (belgium.be). Choisissez ensuite votre moyen d’authentification et suivez les instructions à l’écran.
- Manuel d’utilisation
https://finances.belgium.be/sites/default/files/UBO-Manuel%20d%27utilisation-Representant%20legal_0.pdf
- Besoin d’aide ?
Maison Pour Associations
Route de Mons, 80
6030 Marchienne-au-Pont
071/53.91.53
Conseillère juridique : melodie@mpa80.be
par admin6339 | Août 13, 2021
Source : Strada Lex
Le SPF Finances a indiqué que les dons en argent effectués pour les victimes des intempéries bénéficient d’un avantage fiscal.
Les règles sont les suivantes :
Le contribuable doit faire un don d’argent à l’une des institutions suivantes :
- La Croix-Rouge de Belgique pour les dons qui leur sont versés directement.
- Les CPAS pour les dons reçus en soutien à la population de leur commune. Ils peuvent transférer les fonds à des établissements ayant une finalité similaire.
- Les fonds régionaux des calamités.
- Les institutions agréées en tant qu’institution
- dont l’activité vise à aider les personnes nécessiteuses et
- qui ont fait un appel de fonds pour aider les victimes des inondations.
Les dons collectés par les communes au nom de l’administration communale ne permettent pas d’obtenir l’avantage fiscal.
Personnes soumises à l’impôt des personnes physiques (IPP). Une réduction d’impôt de 45 % est octroyée si le versement est égal ou supérieur à 40 € (le gouvernement pourrait augmenter la réduction à 60 %).
Sociétés. Le don est déductible si le versement est égal ou supérieur à 40 euros. Le montant déductible passe de 500.000 € à 2.500.000 € pour les dons effectués en 2021. Le plafond de 500.000 € est maintenu pour les dons effectués en dehors de ce contexte particulier.
par admin6339 | Août 10, 2021
Les associations sans but lucratif (ASBL) respectent globalement les règles de gouvernance en Belgique, mais éprouvent des difficultés à honorer toutes leurs obligations et à tirer toute la substance de leurs assemblées et réunions. C’est une des conclusions qu’on peut tirer du premier Baromètre sur la gouvernance des A(I)SBL publié l’UCLouvain, la fédération des employeurs bruxellois BECI, la plateforme de gestion digitale Spreds, le bureau de conseil juridique EY Law et SOCIALware (l’ASBL qui aide les associations à s’équiper en technologie) et qu’évoque le journal L’Echo.
Entre autres difficultés, les responsables des ASBL jugent compliquées la mise à jour du registre UBO (qui recense les bénéficiaires effectifs des associations et entreprises), les procédures de nominations/révocations d’administrateurs et les publications en cas de changement de statuts. La moitié des 95 ASBL interrogées font d’ailleurs appel à un conseiller externe pour les aider à régler ces formalités.
Plus inquiétant, seuls deux tiers des ASBL disent respecter la procédure prévue par le Code des sociétés en cas de conflit d’intérêts potentiel. Le risque d’abus est donc relativement élevé. “Il n’est toutefois pas sûr que tous connaissent bien les règles en la matière, nuance Charles-Albert de Radzitzky, CEO de Spreds. Le concept de conflit d’intérêts reste d’ailleurs assez mal compris: il faut qu’il y ait un intérêt patrimonial opposé à celui de l’association.” Et au sein du tiers défaillant, il en est beaucoup qui déclarent “ne pas savoir” si cette règle est bien respectée.
Autre souci, la présence et le taux de participation aussi bien aux assemblées générales qu’aux réunions des organes d’administration (équivalents du conseil d’administration). 50 % des répondants relèvent des problèmes de disponibilité aux AG et 34 % y regrettent l’absence d’un débat interactif ; ces taux sont de 43 et 32 % pour les réunions de l’organe d’administration. Le danger est dès lors que ces deux instances ne soient que de simples chambres d’entérinement, ce qui ne rime pas avec compétence et bonne gouvernance. “On observe toutefois une participation un peu plus élevée aux assemblées organisées de manière digitale“, note Charles-Albert de Radzitzky.
De même, les ASBL éprouvent des difficultés à attirer des personnes aux compétences riches et variées dans leur organe d’administration. Un problème sans doute lié au fait qu’en général, ces mandats ne donnent lieu à aucune rémunération.
par admin6339 | Août 3, 2021
Communiqué de la FRB :
“Les intempéries de juillet ont provoqué de lourdes pertes en termes de vies humaines et de dégâts matériels. Les récits et les images des victimes des inondations nous touchent. Les demandes d’aide sont nombreuses. Nous voulons mobiliser nos moyens, notre savoir-faire et nos réseaux pour renforcer la solidarité des citoyens avec leurs concitoyens. Mais aussi pour soutenir les organisations qui travaillent avec des personnes vulnérables.
Après les inondations, la Croix-Rouge est immédiatement entrée en action, tant pour collecter des dons (sur le compte BE70 0000 0000 2525) que pour coordonner les actions des volontaires.
L’aide humanitaire d’urgence n’est pas l’activité principale de la Fondation Roi Baudouin, mais nous voulons apporter notre pierre à l’édifice et contribuer à aider. Nous réfléchissons à la manière dont nous pouvons, à moyen terme, travailler avec les autorités locales et les acteurs sur le terrain pour assurer une approche plus structurée des besoins locaux. Mais dès à présent, – en complément de l’action menée par la Croix-Rouge –, la Fondation Roi Baudouin met plus que jamais ses formules philanthropiques à la disposition des autorités locales, des associations et des écoles qui veulent contribuer à la reconstruction de leur quartier, village, ville ou région. Nous facilitons ainsi la solidarité locale en faveur de projets ciblés : la reconstruction d’une aire de jeux, d’un espace au sein d’une maison de quartier, l’équipement d’une école…
Différents Fonds gérés par la Fondation Roi Baudouin, – que ce soient nos fonds régionaux dans le Limbourg et l’Ostbelgien, les Fonds d’entreprise et les Fonds d’individus –, sont déjà à l’œuvre.
Vous aussi voulez agir pour les victimes des inondations dans votre région ? Notre Centre de Philanthropie est à votre disposition pour vous conseiller. Merci d’avance pour votre engagement qui fait chaud au cœur.
En pratique
Les dons à partir de 40 € donnent droit à une attestation fiscale. Plus d’infos sur notre site https://www.kbs-frb.be.
par admin6339 | Août 2, 2021
La nouvelle deadline est fixée à mi-octobre, merci de participer c’est important !
L’engagement associatif est avant tout une volonté de donner de son temps et de son énergie pour soutenir une cause bénéfique à chacun. Se résume-t-il à cette dimension ? Non. Ces engagements sont aussi une source d’apprentissage, d’acquisition et développement de compétences.
Pourquoi ne pas envisager dès lors des passerelles entre les expériences associatives et les parcours professionnels ? C’est l’objet de la seconde édition de notre enquête REQUAPASS à destination des recruteurs : comment les parcours sont-ils pris en compte lors des procédures de recrutement ?
REQUAPASS (REconnaissance et QUAlification des Parcours ASSociatifs) est un programme européen Interreg en partenariat entre la MPA et trois structures similaires du nord de la France (à Tourcoing, Roubaix et Lille). L’objectif : faire en sorte que les compétences acquises/développées en milieu associatif soient davantage valorisées, d’autant qu’elles sont appréciées et recherchées par certains employeurs.
Vous êtes vous-même recruteur ? Ou certains de vos proches ? Vous connaissez des personnes travaillant dans les ressources humaines, que ce soit dans un service public, une entreprise commerciale ou une association ? Alors merci de répondre à cette enquête (et de la diffuser auprès des personnes concernées). Le temps de réponse au questionnaire est de 5 minutes, pas plus !
Le lien : https://lnkd.in/e83qugA
La réussite de cette démarche repose sur les réponses que nous apporteront les recruteurs !
Nous vous remercions pour votre contribution, quelle qu’elle soit !
Découvrez l’ensemble du projet REQUAPASS : https://requapass.eu/ et suivez son actualité sur https://lnkd.in/e9bMKBC
par admin6339 | Août 1, 2021
La loi du 20 juillet 2021 porte extension du champ d’application de la loi du 24 décembre 2020 relative au travail associatif.
La Cour constitutionnelle a annulé la loi du 18 juillet 2018 relative à la relance économique et au renforcement de la cohésion sociale (arrêt n° 53/2020).
Un cadre temporaire pour le travail associatif a été créé dans la loi du 24 décembre 2020, tenant compte des objections émises par la Cour constitutionnelle.
La présente loi a pour but d’étendre le champ d’application de la loi du 24 décembre 2020 relatif au travail associatif en insérant des activités anciennement visées à l’article 3, 5° et 15°, de la loi annulée du 18 juillet 2018. Il s’agit des catégories suivantes :
- accompagnateur artistique ou technico-artistique dans le secteur des arts amateurs, le secteur artistique ainsi que le secteur de l’éducation culturelle ;
- animateur de formations, de conférences, de présentations ou de spectacles sur des thèmes culturels, artistiques et sociétaux dans le secteur socio-culturel, de l’éducation culturelle, de l’éducation artistique et des arts.
Cette extension de la loi sur le travail associatif du 24 décembre 2020 vise les activités socioculturelles qui sont organisées sur une base non commerciale et sont de nature non économique. Il n’est pas exclu que, dans certains cas, les utilisateurs ou les participants doivent acquitter une contribution financière.
La présente loi, que nous vous annoncions dans un article du 19 mai (Régime temporaire pour le travail associatif : le socio-culturel aussi | Maison pour associations), a été publiée au Moniteur belge le 23 juillet 2021.
par admin6339 | Juil 30, 2021
Le montant global dédié cette année à cette opération est de 43.015 euros. Ces projets présentés concernent la lutte contre toute forme d’exclusion, le renforcement du lien social et l’impact positif sur les personnes en situation de précarité. L’aspect innovant et le nombre de personnes potentiellement concernées ont également été pris en compte.
Le budget maximum accordé par projet est de 3.500 euros et, bien entendu, chacun des projets retenus fait l’objet d’une convention avec le CPAS afin de s’assurer de la bonne fin de la subvention octroyée.
Les projets retenus :
– La Chorale citoyenne « Les Motivés » recevra 3.500 € afin de soutenir le projet « 10 ans d’engagement associatif et perspectives » dont l’objectif est de créer de manière participative un projet rassembleur visant à construire de nouvelles collaborations pour l’avenir.
– Le « Comité Solidarité Jeunesse » recevra 3.500 € afin de soutenir le projet « Solidarity Square » pour l’aménagement d’un square de rencontre.
– L’ASBL « Ecole des Jeunes Futsal Joseph de Farciennes » recevra 3.500 € afin de soutenir le projet « Futsal inclusif » dédié aux jeunes du quartier au travers de stages sportifs sur Gilly.
– Madame Monique Votquenne pour « Les Zabattoirs » recevra 3.450 € afin de soutenir le projet « Ateliers multi sensoriels » pour les enfants du quartier des Abattoirs âgés de 6 à 12 ans.
– L’ASBL « FADD Solidarité » recevra 2.500 € afin de soutenir le projet « Accompagnement numérique » qui vise l’accompagnement individuel et/ou collectif aux TIC d’un public en situation de précarité dont des primo-arrivants.
– La SPRL « Home sweet coop » recevra 3.500 € afin de soutenir le projet « L’Impasse Duperroy pour une vie communautaire » dans l’aménagement d’un local communautaire et d’un potager collectif.
– L’ASBL « Bouge » recevra 2.500 € afin de soutenir leur nouveau projet « soutien scolaire ».
– L’ASBL « Quartier Monceau Parc » recevra 2.200 € afin de soutenir le projet « Décore ta façade » pour la distribution de sapins par un groupe d’habitants aux habitants.
– L’ASBL « Régie des quartiers de Charleroi – SAC de Charleroi » recevra 1.514 € afin de soutenir le projet « Le potager convivial ».
– L’ASBL « Régie des quartiers de Charleroi – SAC de la Docherie » recevra 702 € afin de soutenir le projet « Give box : une nouvelle vie ».
– L’ASBL « Régie des quartiers de Charleroi – SAC de Lodelinsart » recevra 600 € afin de soutenir le projet « Nos balcons font la fête » pour la réalisation d’une serre et la création d’effaroucheurs.
– L’ASBL « Club socio-culturel Iragi » recevra 3.000 € afin de soutenir le projet « Echanges multiculturels entre voisins ».
– L’ASBL « Relais social du pays de Charleroi » recevra 3.049 € afin de soutenir le projet « Les Etats généraux du social : une approche participative » visant à la création d’espaces de réflexions/échanges entre personnes sans-abri et travailleurs sociaux.
– L’ASBL “Le Triangle” a reçu 3.500 € afin de soutenir le projet « Espace bien-être. Restez dans l’bain ». Le projet a pour objectif de réduire l’exclusion, renforcer le lien social au travers de la mise à disposition d’un espace lavoir ainsi que d’une douche pour les personnes sans-abri de l’accueil de jour.
– L’ASBL “La Faim du mois” sera subsidiée à hauteur de 2.500 € pour son projet « Nous restons des étudiants ». Ici, on veut lutter contre les exclusions et avoir un impact positif sur les personnes en situation de précarité en aidant des étudiants au niveau fournitures scolaires, d’hygiène et alimentaires.
– On notera enfin une aide de 3.500 € pour l’ASBL « Nos amis de la rue » afin de soutenir le projet « Calendriers » Ces derniers seront créés pour et avec des sans-abri dont la vente leur amènera une rentrée financière.