Requapass : le colloque de clôture du programme avait lieu ce 25 novembre à la MPA

Requapass : le colloque de clôture du programme avait lieu ce 25 novembre à la MPA

REQUAPASS signifie REconnaissance et QUAlification des Parcours ASSociatifs. C’est un programme européen “Interreg” mené depuis 2018 par la Maison Pour Associations de Charleroi, en collaboration avec trois structures similaires des Haut-de-France : les Maisons des Associations de Tourcoing et Roubaix, et l’association Interphaz de Lille (pour plus de détails : www.requapass.eu, aussi accessible via l’onglet REQUAPASS sur la page accueil de ce site-ci.

Le programme se refermera le 31 décembre prochain. Cela signifie que le financement européen prendra fin, mais les outils et formations existent, les retours sont très positifs donc les quatre structures partenaires entendent bien les faire perdurer.

La journée s’est achevée comme elle avait commencé : par le mot de Caroline Davini, directrice de la MPA de Charleroi, et de son homologue de la MdA de Tourcoing (chef de file du projet), Denis Dhalluin. A ce jour, REQUAPASS, ce sont environ 90 formations qui ont touché plus ou moins 800 personnes. Des formations de trois types, destinées à trois publics bien déterminés :

  • Le parcours 1 (3 heures), “Découverte du milieu associatif transfrontalier”, s’adresse à des personnes a priori fort éloignées actuellement du marché de l’emploi : des personnes émargeant au CPAS, des lycéens, des personnes en stage de (ré)insertion à la FUNOC ou à l’Université Ouverte par exemple. L’idée : leur montrer qu’elles en savent bien plus qu’elle l’imaginant sur le monde associatif une fois ce concept redéfini, qu’elles sont entourées d’ASBL ou d’associations de fait, que souvent elles participent/aient ou bénéficient/ciaient des services d’associations, et qu’elles ont développé dans ce cadre de réelles compétences. Compétences à la fois utiles pour reprendre confiance en soi mais également recherchées par des employeurs.
  • Le parcours 2 (30 heures), “Certificat de Formation à la Gestion Associative Transfrontalier – CFGAT”, est une formation destinée aux porteurs de projets associatifs, qui vont se lancer ou sont déjà actifs. C’est une (re)mise à niveau à des cadres à la fois juridiques et financiers du secteur, de modèles de gestion et de gouvernance, d’environnement associatif et de motivation des bénévoles; et ce à travers 6 modules donnés sur cinq journées.
  • Le parcours 3 (3h30), “Bénévolat-volontariat, outils d’insertion/de réinsertion socio-professionnelle”. Cette dernière formation vise les professionnels de l’insertion socio-professionnelle. Le but est qu’ils s’approprient les 12 outils pédagogiques développés dans le cadre du parcours 1, mais aussi des outils numériques qui seront ceux de demain : cartes et badges de compétences. Une manière de formaliser des qualités, des savoir-êtres révélés/développés dans un cadre associatif, donc souvent bénévole, mais qui là aussi peuvent séduire un patron.

Des bénéficiaires de ces formations ou des structures y ayant adhéré, comme le Collectif Bilan-Orientation au CPAS de Charleroi, RiseSmart, le Centre Régional d’Intégration de Charleroi, Odile Dupont du Forem, ou encore les fondateurs de l’ASBL primée aux Mérites Associatifs “C-Prévu” (qui ont suivi le CFGAT), et bien sûr leurs pendants du nord de la France, ont expliqué ce qu’ils retenaient de ces formations et outils, en quoi ils leur ont semblé pertinents et le seront toujours après la fin du programme.

S’en est suivie une table ronde sur les badges numériques de compétences, réunissant Odile Dupont du Forem, Geneviève Rochez du CRIC, Alexandra Vitu d’ID6 et Chris Delepierre de Trezorium. L’occasion de constater que ces outils, déjà bien développés dans certaines régions de France mais encore quasi inconnus en Belgique, ont un bel avenir devant eux pour compléter le traditionnel CV (davantage centré sur les expériences professionnelles et diplômes), du moins si on en juge par les nombreuses questions du public. Oui, des bénévoles développent d’indéniables compétences, oui celles-ci sont aussi utiles sur le marché de l’emploi, et donc oui elles méritent d’être davantage valorisées.

Après la pause lunch, les participants ont pu (re)découvrir en ateliers les animations pédagogiques, les outils numériques mais aussi les résultats d’enquêtes franco-belges sur les compétences transversales et l’intérêt des recruteurs professionnels en la matière. La journée s’est conclue sur un temps de détente grâce à des comédiens et musiciens de la Ligue d’Impro.

Bref, une journée très riche en débats, échanges d’idées et de pratiques, réflexions. Oui, REQUAPASS s’achève doucement, mais sur des outils d’avenir !

Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole

Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole

Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole a été agréé par la Région Wallonne, et a été fondé sous forme d’ASBL. Ce réseau, réunissant le Grand Hôpital de Charleroi et la Clinique Notre-Dame de Grâce, se pose en partenaire santé privilégié des 500.000 habitants du Grand Charleroi et de la Botte du Hainaut. Aujourd’hui déjà, 60% des patients de ce bassin de soins s’orientent vers notre réseau. Reportage de Tésésambre. 

Pour Sylvie Brichard, Administratrice déléguée de la CNDG, et Gauthier Saelens, Directeur Général du GHdC, le partenariat entre les deux institutions sonne comme une évidence : « Nous avons le même ADN : nous travaillons ensemble pour offrir les meilleurs soins à nos patients. Avec les équipes, nous renforcerons les secteurs où nous sommes à la pointe, tout en continuant de développer notre offre de soins générale et de proximité. » 

Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole compte 7 sites hospitaliers ainsi que 27 sites de prélèvements ou de consultations de proximité et des structures associées (crèches et services de santé mentale). La localisation des centres de soins du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole garantit son accessibilité tant pour nos patients que pour les médecins généralistes. Les Docteurs Manfredi Ventura, Directeur Médical du GHdC, et Benjamin Kerzmann, Directeur Médical de la CNDG, précisent : « L’accessibilité ne se mesure pas uniquement à l’aune des kilomètres parcourus. L’accessibilité, c’est aussi offrir le meilleur des avancées médicales grâce à l’échange d’expertise entre spécialistes. »

Certains médecins du Réseau travaillent tant pour le GHdC que pour la CNDG. L’ensemble de nos spécialistes s’échangent leur expertise en continu et proposent aux patients les soins les plus adaptés à leur situation et l’accompagnement le plus personnalisé. Des médecins oncologues et hématologues provenant du GHdC collaborent avec l’équipe d’hémato-oncologie médicale de la CNDG. Ensemble, nos médecins cherchent en permanence les meilleures approches diagnostiques et thérapeutiques. Les deux institutions bénéficient par ailleurs d’un très large accès à des tests internationaux en développement, en association avec le service oncologique des Cliniques Universitaires Saint-Luc. Chaque année, le pôle cancer et maladies du sang du Réseau accompagne près de 7 patients sur 10 au sein du bassin carolo 

Les services de chirurgie de la CNDG et du GHdC se répartissent leur activité dans les domaines de la chirurgie thoracique, de la chirurgie vasculaire et de la phlébologie pour offrir le meilleur des deux institutions aux patients. Le GHdC et la CNDG ont également déjà développé de solides partenariats pour l’ophtalmologie, la cardiologie, les urgences, la dialyse, la médecine nucléaire et l’imagerie médicale… Que le patient souffre d’une infection bénigne ou d’un problème médical complexe, qu’il ait besoin d’une chirurgie spécialisée, de soins urgents, d’un suivi prénatal ou d’un bilan gériatrique, nos spécialistes envisagent le cas de chaque patient dans sa globalité, et lui proposent des soins de pointe. 

Comme le montrent les liens existants entre les deux institutions, le partenariat du GHdC et de la CNDG est une évidence. Offrir le meilleur de nos compétences pour veiller sur la santé des patients de la région de Charleroi a toujours été un moteur des deux institutions. La création du réseau signe l’enclenchement d’une vitesse supérieure dans ces collaborations et le développement de nouveaux partenariats. L’attention et les soins apportés aux patients ne sont possibles que grâce à des équipes expertes et engagées : ce sont 5.000 salariés et 860 indépendants qui sont sur le pont 7 jours/7 et 24 heures/24, au service de la population. 

Visionnez le reportage de Télésambre : Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole – Télévision locale de Charleroi et sa région – Thuin – Chimay – Basse Sambre (telesambre.be)

Dernière chance ce lundi ! Le CPAS de Charleroi lance son 4e appel à micro-projets

Dernière chance ce lundi ! Le CPAS de Charleroi lance son 4e appel à micro-projets

Le montant de la subvention octroyée sera déterminé sur la base des besoins identifiés par le porteur de l’appel à projet avec un maximum de 2.500 € par dossier/projet.

L’appel à projets 2021 porte sur « l’aide matérielle hivernale aux personnes les plus précarisées ».

Public cible :

– les ASBL actives depuis plus d’un an, dont le siège social est établi à Charleroi, qui interviennent sur le territoire de la Ville de Charleroi et dont l’objet social s’inscrit dans l’objet du présent appel à projets ;

– les comités de quartier et associations de faits composés d’habitants, actifs depuis plus d’un an, qui interviennent sur le territoire de la Ville de Charleroi et qui sont constitués d’au moins 3 personnes domiciliées dans l’entité ou liées à la Ville de Charleroi (emploi/activités) ;

Dépenses éligibles :

Par aide matérielle, il est entendu l’aide apportée via l’alimentation, les vêtements, les produits d’hygiène ou l’accès à l’hygiène, l’accès à la santé. Le petit matériel acquis grâce à la subvention doit obligatoirement avoir une vocation collective. Les dépenses d’investissement ne sont pas éligibles au présent appel à projet.

Période couverte :

Le présent appel à projets couvre les dépenses éligibles réalisées entre le 1er novembre 2021 et le 31 janvier 2022.

Les candidatures doivent être rentrées pour le 15 novembre 2021 au plus tard en renvoyant le formulaire de candidature (.doc) par mail à cellule.partenariale@cpascharleroi.be.

Pour plus d’informations : appel à projet HIVER 2021.docx (live.com)

Fonds Solmido : appel à projets en région de Charleroi, la réinsertion socio-professionnelle surtout visée

Fonds Solmido : appel à projets en région de Charleroi, la réinsertion socio-professionnelle surtout visée

Le Fonds Solmido dépend de la Fondation Roi Baudouin. Cet appel a pour objectif de soutenir financièrement la mise en œuvre de projets d’associations dans le domaine de la santé, de la formation, de l’enseignement ou de l’aide sociale dans la région de Charleroi, avec priorité aux projets ayant centrés sur la réinsertion socio-professionnelle.

Le soutien financier permettra de réaliser un investissement (acquisition de matériel et équipement, rénovation, transformation de locaux ou logements, etc.) nécessaire à la réalisation du projet.

Pour qui ?

L’appel s’adresse aux organisations à but non lucratif, à l’exception des communes, établies dans la région de Charleroi. L’organisation ne doit pas avoir déjà obtenu de soutien pour ce projet de la part du Fonds Solmido dans le passé.

Critères de sélection :

• Le projet attache beaucoup d’importance à l’émancipation et à la participation (tant lors de l’élaboration que lors de l’exécution du projet) des groupes cibles impliqués. Les projets qui aident à la réinsertion professionnelle seront donc privilégiés.

• Le projet mobilise la solidarité sur le plan local et s’inscrit dans un partenariat avec d’autres acteurs. Il apporte en outre une plus-value par rapport aux services déjà fournis au sein du réseau local : complémentarité, nouvelles méthodes, élargissement du groupe bénéficiaire,…

• Le projet (qui peut aussi être le développement d’une initiative existante) doit démarrer dans l’année qui suit la demande. Il devra toutefois être intégré dans une stratégie à long terme et poursuivre des résultats durables.

Pour quand ?

Votre dossier doit être rentré pour le 25 octobre 2021 : https://www.kbs-frb.be/MyKbs/Login?callReturnUrl=/fr/Activities/Calls/2021/293310 Annonce de la sélection le 10 décembre.

Informations spécifiques : – Hélène Deconinck – 0475 50 35 96- Secrétariat : 02 549 02 53.

Le futur du site de Carsid à Charleroi dévoilé !

Le journal La Nouvelle Gazette révèle aujourd’hui certaines grandes lignes du master plan “Porte Ouest”.

Il y a plus d’un an, le bourgmestre carolo Paul Magnette avait annoncé le lancement de plusieurs grands dossiers dans ce périmètre, notamment la construction du futur stade du Sporting en bordure de la Sambre ainsi que la rénovation, voire la refonte, de différents quartiers des environs.

Le nouveau projet s’imbrique dans le précédent, sur le désormais ex-site de Carsid, à l’embranchement entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles.

Pour bien comprendre ce dont on parle ici, il faut emprunter le halage en venant de la gare de Charleroi. À main droite, on tombe tout d’abord sur l’usine de Thy-Marcinelle. Selon les informations de La Nouvelle Gazette, l’usine envisagerait de s’étendre à l’arrière, jusqu’à la route de Mons et au canal. Et ce, même si son extension serait, le cas échéant, soumise à des critères urbanistiques de la Ville. On évoque une possible création de quelques dizaines d’emplois. Sur l’autre rive, on retrouvera tout un parc urbain autour du majestueux Haut Fourneau 4, si cher au cœur de nombreux Carolos. C’est confirmé : celui-ci sera préservé quoi qu’il arrive. Les concepteurs du projet l’imaginent volontiers au cœur d’un parc urbain avec des équipements sportifs, d’immenses espaces verts, etc. Seuls quelques bâtiments d’intérêt patrimonial situés en bordure immédiate de la route de Marchienne seront conservés, dans une optique économique. Le HF4 en lui-même sera-t-il illuminé ou mis en valeur d’une quelconque manière ? Mystère, même si certains le verraient bien placé sous le feu de projecteurs, tel un phare de la Porte Ouest.

Un peu plus loin, se trouve Industeel, qui s’étend le long de la route de Marchienne. Là aussi, comme pour Thy-Marcinelle, on évoque un agrandissement, avec huit hectares maximum supplémentaires à l’arrière. Alors qu’on entendait parler d’une revente de ce fleuron de l’industrie métallurgique voici quelques mois, faisant naître des craintes pour l’emploi, on parle donc aujourd’hui d’une extension. Cela offrirait à l’entreprise un accès à la Sambre, même si ça condamnerait dans le même temps la centrale de Wez, autre élément patrimonial très ancien du site de Duferco. Le tout en espérant, naturellement, que les responsables attendront la confirmation de l’agrandissement d’Industeel avant de valider la démolition de cette dernière.

Puis, il y a tout l’espace entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles. Le fameux parc économique moderne déjà évoqué par Paul Magnette en personne, destiné aux petites et moyennes entreprises, entrecoupé de grandes zones vertes, irait là-bas. Selon le quotidien, il prendrait place entre la route de Mons et le canal Charleroi-Bruxelles pour être précis. De l’autre côté de la route de Mons, justement, certains investisseurs aimeraient visiblement installer une usine de recyclage de terres usagées, mais cela ne fait pas l’unanimité.

La Nouvelle Gazette concède que quelques réunions doivent encore avoir lieu pour affiner les derniers détails, avant la divulgation officielle du plan au public dans les prochaines semaines. De même, des négociations sont toujours en cours pour finaliser le rachat de l’ensemble du site. « Mais les principes de base ne devraient plus trop évoluer », confie une source proche du dossier. Bien sûr, certains projets mettront des années, voire des décennies à se concrétiser, mais l’impulsion est des plus bénéfiques.