Proximity : les lauréats de la deuxième saison de l’appel à projets

Proximity : les lauréats de la deuxième saison de l’appel à projets

L’année dernière, Proximity avait déjà apporté son aide à une série de projets portés par des acteurs locaux. Cette année, l’engouement et l’enthousiasme ont été plus grands encore.

Proximity est un appel à projets porté par la Ville de Charleroi, à l’initiative de son échevin de la Transition écologique, Xavier Desgain, en partenariat avec la fondation d’utilité publique « Be Planet » qui a pour vocation d’aider des projets citoyens en faveur de la transition écologique et de la protection du climat.

Comme l’annonce Télésambre, une vingtaine de projets ont été considérés comme admissibles. Un jury indépendant a sélectionné les lauréats qui se partageront l’enveloppe de plus de 60.000 euros accordés par la Ville de Charleroi. Des projets locaux, à échelle humaine, parfois innovants, mais surtout intéressants. Les cinq premiers lauréats, ci-dessous, recevront chacun la somme de 10.000 euros ; les trois autres, dont les ambitions étaient plus réduites, recevront exactement la somme qu’elles avaient demandée lors de leur candidature.

Les lauréats :

AID Soleilmont
Déjà lauréat l’année passée avec un projet de formation en  culture légumière et fruitière pour alimenter un circuit local de consommateurs (Notre Maison, centres d’insertion, Horeca), l’AID Soleilmont s’associe au MOC pour élargir la palette d’activités autour de son circuit court en organisant des animations (formations, ateliers thématiques…) axées sur l’alimentation saine, la souveraineté alimentaire, la transition écologique, sociale et économique.

Resto du cœur de Charleroi
On ne les présente plus : le resto s’est associé avec une start-up carolo, Waste-End, pour valoriser par bio méthanisation, les importants déchets ménagers, plus de 4 tonnes,  générés par leur production de repas pour les démunis. Ceux-ci, au lieu d’aller en décharge, seront transformés en bio gaz qui alimentera les cuisinières du resto ou en engrais naturel. Economie d’énergie, moins de CO produit, moins de déchets brûlés.

Terre@air
Terre@air est une association d’éducation à l’environnement dont le mode opératoire est la sensibilisation par l’émerveillement, un concept qui donne envie. Le projet a pour ambition de créer un sentier-Bio-divers-Cité en association avec Jumet.bio mais aussi l’Helha et la maison de l’alimentation durable. Le sentier sera didactique, avec des panneaux explicatifs, mais surtout ludique et captivant avec une ruchette, un abri à insecte, une mare, une miellerie participative, une balade aux fleurs et plantes. Un beau sujet de sortie pour les écoles, la famille.

C Fungi
C Fungi est une ASBL qui vise à relocaliser à Charleroi une production de champignons bio, destinés à un circuit court comprenant l’Horeca carolo et élevés dans le marc de café de récupération. Ici aussi, l’inventivité au service d’une revalorisation d’un produit considéré comme un déchet alors qu’il a encore beaucoup à offrir, et ce, dans une démarche d’insertion socio professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. En prime : visites de la champignonnière, ateliers et kits de culture DIY.

Jardinelle 6001
L’ASBL de quartier marcinelloise a en projet Jardicycle, à savoir une collecte, en vélo cargo, des matières compostables produites dans le quartier et qui pourront alimenter le jardin partagé du quartier. Le projet vise évidemment à réduire la masse de déchets en décharge mais aussi à susciter une dynamique de quartier en permettant de tisser des liens et d’impliquer commerçants, restaurateurs, écoles et associations en donnant une impulsion bienvenue à l’économie circulaire. Le projet est de plus facilement réplicable, une qualité qui est déterminante dans ce genre d’appel à projets.

Imp-Act
Imp-Act passe par le prisme de la culture et du théâtre pour sensibiliser des publics différents aux enjeux environnementaux, il s’adresse en effet aux jeunes mais aussi aux adultes et aux familles et développe plusieurs approches : animations pédagogiques pour les maisons de jeunes ;  atelier récup’ et apprentissage (produits ménagers à réaliser soi-même, fabrication de jeux, bac à compost…) ; balade exploratoire « contée et ludique » en centre-ville, animation théâtrale en partenariat avec Chana.

Le jardin du Parc
Ce petit carré de verdure est situé entre le Parc Astrid et le palais de Justice. On fait difficilement plus central à Charleroi, et il vit sa vie de jardin partagé depuis cinq ans déjà mais ses responsables bénévoles souhaitent booster un peu son activité et lui permettre d’accueillir plus dignement ses usagers. Mais aussi, voire surtout, ils veulent organiser des animations de quartier (ateliers et fêtes de quartier, notamment pendant les Fêtes de la musique).

Régie des quartiers
La Régie des quartiers, implantée dans sept quartiers de logements sociaux de Charleroi, est une grosse structure au regard des autres, puisqu’elle compte 16 ETP. Ses actions sur le terrain en faveur de l’amélioration du cadre de vie sont quotidienne et ont amené à un constat : pour améliorer la propreté, les interventions techniques ne suffisent pas, il faut amener du fun, injecter de la fête. Deux axes d’action : des journées festives autour de l’environnement (avec stand, concours, quizz, jeux de parcours…) et collecte des encombrants valorisables.

Voici le reportage de Télésambre : Proximity : découvrez les lauréats de la deuxième saison de l’appel à projets – Télévision locale de Charleroi et sa région – Thuin – Chimay – Basse Sambre (telesambre.be)

Plan de relance à Charleroi : une aide pour 18 ASBL supplémentaires non-subventionnées

Plan de relance à Charleroi : une aide pour 18 ASBL supplémentaires non-subventionnées

La Nouvelle Gazette annonce la bonne nouvelle : 18 ASBL carolos, qui n’avaient pu compter sur la première vague d’aides au secteur associatif non-subventionné, recevront chacune un montant de 2.499 euros pour faire face aux difficultés, dans le cadre du Plan de relance Covid.

Avec les 28 ASBL précédemment aidées, ce sont donc 46 structures non-subventionnées qui ont pu bénéficier d’une aide, pour un montant total de 114.954 euros.

Lors de sa séance du 29 mars 2021, le Conseil communal avait approuvé la mesure du plan de relance Covid-19 de la Ville de Charleroi à destination du secteur associatif non-subventionné ainsi que le règlement relatif à l’octroi des subventions. Le montant consacré à cette mesure était plafonné à 250.000 € avec un montant de l’aide exceptionnelle plafonné à 2.499 € par ASBL. Cette aide exceptionnelle s’adressait aux ASBL valablement constituées conformément au Code des sociétés et associations et qui exercent leur action principalement sur le territoire de Charleroi. L’aide exceptionnelle vise à couvrir des frais de fonctionnement qui ne peuvent être pris en charge par l’ASBL, faute de trésorerie et qui sont essentiels à sa survie. En effet, durant cette période, de nombreuses ASBL n’avaient pu organiser des activités qui génèrent habituellement quelques recettes. En sa séance du 5 juillet 2021, le Conseil communal a approuvé l’octroi de subventions au secteur associatif non-subventionné pour un montant total de 69.972 €.

28 associations avaient à l’époque été retenues. Julie Patte, échevine de la Participation et des Quartiers, et la Maison Pour Associations (qui accompagnait la Ville dans la réception et l’analyse des dossiers), avaient dressé ce constat : de nombreuses associations, pourtant en difficulté suite à la crise financière, n’avaient pas pu bénéficier de ce soutien communal. D’où le second appel lancé en septembre avec un règlement assoupli qui, comme le premier, ne s’adressait qu’aux ASBL n’ayant bénéficié d’aucun subside public couvrant leurs frais de fonctionnement en 2021, ni d’une autre aide dans le cadre du Plan de relance communal face au Covid.

Après avoir réceptionné les différentes demandes d’aide exceptionnelle, la Ville de Charleroi, toujours assistée de la Maison Pour Associations, a procédé à l’analyse et à la sélection des candidatures. Sur 26 dossiers reçus, 18 dossiers répondaient aux conditions pour bénéficier du montant de l’aide exceptionnelle, qui restait plafonné à 2.499 €.

Voici la liste des associations qui en bénéficieront :

  • l’ASBL Dream Song
  • l’ASBL C-Prévu
  • l’ASBL Association de la Communauté des Travailleurs Italiens
  • l’ASBL Comité des Fêtes de Mont-sur-Marchienne
  • l’ASBL Le Monde Magique des Enfants
  • l’ASBL Les Vias du Sart
  • l’ASBL Sauv’idaire
  • l’ASBL Nos Amis de la Rue
  • l’ASBL L’Assemblée le Bon Samaritain
  • l’ASBL Pétanque l’Ernelle Monceau
  • l’ASBL Star d’un jour
  • l’ASBL Pardon de Marchienne
  • l’ASBL La Cabane de la Caillette
  • l’ASBL Ancienne Abbaye de Soleilmont
  • l’ASBL Orisha
  • l’ASBL Solidarité et Entraide à l’Envol
  • et l’ASBL Maison de Jeunes de Montignies.
Envie de rejoindre l’incubateur créatif et culturel de Charleroi Métropole ?

Envie de rejoindre l’incubateur créatif et culturel de Charleroi Métropole ?

Tu es porteur de projet ou entrepreneur dans le secteur des industries créatives et culturelles (ICC) et tu souhaiterais y apporter des solutions innovantes ?

Alors, cet appel à candidatures est fait pour toi !

Nous recrutons des projets tels que : les maisons de production, les labels de musique, les médias alternatifs, les projets ayant trait à la mode et/ou au design, les idées de production créative et/ou alternative, etc.

Bref, les idées créatives et les projets culturels innovants !

Sont recherchés :

— des profils early stage : des personnes qui sont au tout début de leur aventure, qui n’ont pas encore de structure juridique, de client, de prototype, mais qui ont une idée et beaucoup de motivation pour la concrétiser,

— des profils plus matures : des personnes déjà engagées dans le processus entrepreneurial qui recherchent une accélération.

Le programme d’incubation

La force de ce dispositif d’accompagnement collectif et individuel réside dans son contenu ultra personnalisé. Il comprend :
— un diagnostic 360° du projet,
— une journée de création de liens, à forte valeur expérientielle,
— des ateliers dédiés aux fondamentaux de l’entrepreneuriat,
— des master classes spécifiques,
— des suivis individuels hebdomadaires,
— des événements inspirants.

À disposition des résidents : un panel d’experts pour les guider dans leurs parcours respectifs et la réalisation d’une série de livrables (business model canva, plan d’affaire, plan financier, dossier de présentation du projet, pitch…). Parmi ceux-ci, CREATIS Belgique, accélérateur de projets innovants. Mais aussi, divers spécialistes de la finance, du droit, du prototypage, du marketing ou encore de la communication.

Le dispositif d’incubation se déploie dans le quartier général du Hub-C, situé au deuxième étage du Quai 10 côté Sambre. Un espace de 400 m2 au service de l’entrepreneuriat créatif et culturel, propice aux collaborations et aux expérimentations. Outre l’équipe et les experts, les résidents pourront notamment y croiser d’éventuels prospects ainsi que le réseau de partenaires du Hub-C lors de conférences, activités de réseautage ou d’intelligence collective, expositions, ateliers, etc. Ils pourront également y accéder à des outils performants : équipements média de type podcast, vidéo et photo, logiciels de création, brodeuse numérique, imprimante 3D…

Implication attendue

Les membres de la troisième cohorte d’incubation s’engagent :
— à suivre autant que possible les activités d’accompagnement et d’inspiration (ateliers, talks, conférences…) proposées par le Hub-C,
— à se rendre disponible un mercredi sur deux, pendant une heure, pour le suivi individuel (modalités et horaire à convenir),
— à participer activement aux actions de communication prévues par l’équipe d’accompagnement dans le cadre de l’incubateur. Les photos, vidéos, articles, podcasts… réalisés pourront être exploités librement par le Hub-C sur tous ses canaux de communication actuels et à venir, ainsi que dans les supports de communication de son choix. Les supports réalisés permettront également aux porteurs de projet de communiquer en leur nom, s’ils le souhaitent.

Participation financière

La participation au programme est fixée à 250 € par projet.
Les aspects financiers ne doivent pas être un frein au dépôt de candidature. En cas de difficulté, nous chercherons une solution ensemble.


EN PRATIQUE

  • Appel à candidatures pour la cohorte de janvier 2022 démarre le 1 décembre 2021.
  • La date limite de dépôt est fixée au 16 janvier 2022 à minuit.
  • Les candidats présélectionnés seront invités à passer un entretien individuel le mercredi 19 janvier 2022.
  • Les candidats retenus seront prévenus le 24 janvier 2022.
  • Le programme d’incubation démarrera le 31 janvier 2022.

Pour compléter le formulaire de candidature

Pour lire l’appel à candidatures complet

Requapass : le colloque de clôture du programme avait lieu ce 25 novembre à la MPA

Requapass : le colloque de clôture du programme avait lieu ce 25 novembre à la MPA

REQUAPASS signifie REconnaissance et QUAlification des Parcours ASSociatifs. C’est un programme européen “Interreg” mené depuis 2018 par la Maison Pour Associations de Charleroi, en collaboration avec trois structures similaires des Haut-de-France : les Maisons des Associations de Tourcoing et Roubaix, et l’association Interphaz de Lille (pour plus de détails : www.requapass.eu, aussi accessible via l’onglet REQUAPASS sur la page accueil de ce site-ci.

Le programme se refermera le 31 décembre prochain. Cela signifie que le financement européen prendra fin, mais les outils et formations existent, les retours sont très positifs donc les quatre structures partenaires entendent bien les faire perdurer.

La journée s’est achevée comme elle avait commencé : par le mot de Caroline Davini, directrice de la MPA de Charleroi, et de son homologue de la MdA de Tourcoing (chef de file du projet), Denis Dhalluin. A ce jour, REQUAPASS, ce sont environ 90 formations qui ont touché plus ou moins 800 personnes. Des formations de trois types, destinées à trois publics bien déterminés :

  • Le parcours 1 (3 heures), “Découverte du milieu associatif transfrontalier”, s’adresse à des personnes a priori fort éloignées actuellement du marché de l’emploi : des personnes émargeant au CPAS, des lycéens, des personnes en stage de (ré)insertion à la FUNOC ou à l’Université Ouverte par exemple. L’idée : leur montrer qu’elles en savent bien plus qu’elle l’imaginant sur le monde associatif une fois ce concept redéfini, qu’elles sont entourées d’ASBL ou d’associations de fait, que souvent elles participent/aient ou bénéficient/ciaient des services d’associations, et qu’elles ont développé dans ce cadre de réelles compétences. Compétences à la fois utiles pour reprendre confiance en soi mais également recherchées par des employeurs.
  • Le parcours 2 (30 heures), “Certificat de Formation à la Gestion Associative Transfrontalier – CFGAT”, est une formation destinée aux porteurs de projets associatifs, qui vont se lancer ou sont déjà actifs. C’est une (re)mise à niveau à des cadres à la fois juridiques et financiers du secteur, de modèles de gestion et de gouvernance, d’environnement associatif et de motivation des bénévoles; et ce à travers 6 modules donnés sur cinq journées.
  • Le parcours 3 (3h30), “Bénévolat-volontariat, outils d’insertion/de réinsertion socio-professionnelle”. Cette dernière formation vise les professionnels de l’insertion socio-professionnelle. Le but est qu’ils s’approprient les 12 outils pédagogiques développés dans le cadre du parcours 1, mais aussi des outils numériques qui seront ceux de demain : cartes et badges de compétences. Une manière de formaliser des qualités, des savoir-êtres révélés/développés dans un cadre associatif, donc souvent bénévole, mais qui là aussi peuvent séduire un patron.

Des bénéficiaires de ces formations ou des structures y ayant adhéré, comme le Collectif Bilan-Orientation au CPAS de Charleroi, RiseSmart, le Centre Régional d’Intégration de Charleroi, Odile Dupont du Forem, ou encore les fondateurs de l’ASBL primée aux Mérites Associatifs “C-Prévu” (qui ont suivi le CFGAT), et bien sûr leurs pendants du nord de la France, ont expliqué ce qu’ils retenaient de ces formations et outils, en quoi ils leur ont semblé pertinents et le seront toujours après la fin du programme.

S’en est suivie une table ronde sur les badges numériques de compétences, réunissant Odile Dupont du Forem, Geneviève Rochez du CRIC, Alexandra Vitu d’ID6 et Chris Delepierre de Trezorium. L’occasion de constater que ces outils, déjà bien développés dans certaines régions de France mais encore quasi inconnus en Belgique, ont un bel avenir devant eux pour compléter le traditionnel CV (davantage centré sur les expériences professionnelles et diplômes), du moins si on en juge par les nombreuses questions du public. Oui, des bénévoles développent d’indéniables compétences, oui celles-ci sont aussi utiles sur le marché de l’emploi, et donc oui elles méritent d’être davantage valorisées.

Après la pause lunch, les participants ont pu (re)découvrir en ateliers les animations pédagogiques, les outils numériques mais aussi les résultats d’enquêtes franco-belges sur les compétences transversales et l’intérêt des recruteurs professionnels en la matière. La journée s’est conclue sur un temps de détente grâce à des comédiens et musiciens de la Ligue d’Impro.

Bref, une journée très riche en débats, échanges d’idées et de pratiques, réflexions. Oui, REQUAPASS s’achève doucement, mais sur des outils d’avenir !

Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole

Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole

Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole a été agréé par la Région Wallonne, et a été fondé sous forme d’ASBL. Ce réseau, réunissant le Grand Hôpital de Charleroi et la Clinique Notre-Dame de Grâce, se pose en partenaire santé privilégié des 500.000 habitants du Grand Charleroi et de la Botte du Hainaut. Aujourd’hui déjà, 60% des patients de ce bassin de soins s’orientent vers notre réseau. Reportage de Tésésambre. 

Pour Sylvie Brichard, Administratrice déléguée de la CNDG, et Gauthier Saelens, Directeur Général du GHdC, le partenariat entre les deux institutions sonne comme une évidence : « Nous avons le même ADN : nous travaillons ensemble pour offrir les meilleurs soins à nos patients. Avec les équipes, nous renforcerons les secteurs où nous sommes à la pointe, tout en continuant de développer notre offre de soins générale et de proximité. » 

Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole compte 7 sites hospitaliers ainsi que 27 sites de prélèvements ou de consultations de proximité et des structures associées (crèches et services de santé mentale). La localisation des centres de soins du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole garantit son accessibilité tant pour nos patients que pour les médecins généralistes. Les Docteurs Manfredi Ventura, Directeur Médical du GHdC, et Benjamin Kerzmann, Directeur Médical de la CNDG, précisent : « L’accessibilité ne se mesure pas uniquement à l’aune des kilomètres parcourus. L’accessibilité, c’est aussi offrir le meilleur des avancées médicales grâce à l’échange d’expertise entre spécialistes. »

Certains médecins du Réseau travaillent tant pour le GHdC que pour la CNDG. L’ensemble de nos spécialistes s’échangent leur expertise en continu et proposent aux patients les soins les plus adaptés à leur situation et l’accompagnement le plus personnalisé. Des médecins oncologues et hématologues provenant du GHdC collaborent avec l’équipe d’hémato-oncologie médicale de la CNDG. Ensemble, nos médecins cherchent en permanence les meilleures approches diagnostiques et thérapeutiques. Les deux institutions bénéficient par ailleurs d’un très large accès à des tests internationaux en développement, en association avec le service oncologique des Cliniques Universitaires Saint-Luc. Chaque année, le pôle cancer et maladies du sang du Réseau accompagne près de 7 patients sur 10 au sein du bassin carolo 

Les services de chirurgie de la CNDG et du GHdC se répartissent leur activité dans les domaines de la chirurgie thoracique, de la chirurgie vasculaire et de la phlébologie pour offrir le meilleur des deux institutions aux patients. Le GHdC et la CNDG ont également déjà développé de solides partenariats pour l’ophtalmologie, la cardiologie, les urgences, la dialyse, la médecine nucléaire et l’imagerie médicale… Que le patient souffre d’une infection bénigne ou d’un problème médical complexe, qu’il ait besoin d’une chirurgie spécialisée, de soins urgents, d’un suivi prénatal ou d’un bilan gériatrique, nos spécialistes envisagent le cas de chaque patient dans sa globalité, et lui proposent des soins de pointe. 

Comme le montrent les liens existants entre les deux institutions, le partenariat du GHdC et de la CNDG est une évidence. Offrir le meilleur de nos compétences pour veiller sur la santé des patients de la région de Charleroi a toujours été un moteur des deux institutions. La création du réseau signe l’enclenchement d’une vitesse supérieure dans ces collaborations et le développement de nouveaux partenariats. L’attention et les soins apportés aux patients ne sont possibles que grâce à des équipes expertes et engagées : ce sont 5.000 salariés et 860 indépendants qui sont sur le pont 7 jours/7 et 24 heures/24, au service de la population. 

Visionnez le reportage de Télésambre : Création du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole – Télévision locale de Charleroi et sa région – Thuin – Chimay – Basse Sambre (telesambre.be)