Appel à projets 2022 du Fonds Vinci contre l’exclusion

Appel à projets 2022 du Fonds Vinci contre l’exclusion

QUOI ?

Participer à la lutte contre toutes formes d’exclusion afin de conférer à chacun une place, un rôle et une dignité dans notre société : tel est l’objectif que s’est fixé le Fonds VINCI. Cette année, il soutiendra en Belgique des organisations qui favorisent l’accès à l’emploi, par l’une des actions suivantes en faveur de personnes précarisées sur le plan socio-économique :

  • insertion professionnelle
  • formation et qualification
  • aide à la mobilité

Le groupe VINCI apporte un soutien à la fois humain et financier à des organisations qui poursuivent l’un de ces objectifs. Cette aide prend la forme d’un parrainage par des collaborateurs du groupe VINCI, accompagné d’un soutien financier ponctuel pour des investissements. Les parrains ou marraines mettent leurs compétences professionnelles à disposition des organisations soutenues. Consultez le lien suivant pour connaître les parrainages réalisés lors des sélections précédentes : www.fondsvinci.be/projets.

Le parrainage peut prendre des formes diverses :

  • participer à la vie de l’association : soutien scolaire, bénévolat, aide aux personnes en difficulté, etc.
  • apporter son expertise à l’association dans sa gestion (comptabilité, stratégie, communication, ressources humaines, etc.) ou sur des aspects techniques (travaux, sécurité, droit, etc.)
  • confier des travaux en sous-traitance à l’entreprise d’insertion parrainée ou la faire connaître auprès des clients et fournisseurs du Groupe
  • apporter aux personnes en difficulté des conseils d’orientation professionnelle et faire découvrir les métiers d’entreprise (animation d’atelier CV, simulation d’entretien, visite de chantier, etc.)

POUR QUI ?

Le Fonds VINCI soutient des structures de taille réduite, sans caractère politique et à but non lucratif, excepté dans le cadre de l’économie sociale. Les entreprises relevant de l’économie sociale peuvent introduire un projet dans le cadre de cet appel. Le Fonds VINCI ne finance pas les très grandes associations (selon les critères de la Banque Nationale), ni les fédérations, ni les institutions publiques (villes, communes, CPAS…), ni les établissements publics, ni les projets individuels.

Voir les critères de sélection

COMBIEN ?

A partir de 5.000 € jusqu’à 25.000 €. Si le parrainage n’est pas limité dans le temps, le soutien financier, lui, doit être utilisé en 2023.

COMMENT INTRODUIRE UN DOSSIER ?

  1. Assurez-vous que vous rentrez dans les conditions de cet appel à projets (voir lien ci-dessus).
  2. Connectez-vous à votre compte via https://candidate.kbs-frb.be, ou créez-en un, si c’est la première fois.
  3. Complétez le dossier en ligne (en plusieurs fois, si vous le souhaitez) avant le 28 mars 2022.
  4. Envoyez votre dossier une fois celui-ci entièrement complété

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Appel à projets du Fonds VINCI 2022 | Koning Boudewijnstichting (kbs-frb.be)

Appel à projets DigitalForYouth.be, géré par la Fondation Roi Baudouin, pour réduire la fracture numérique

De quoi s’agit-il ?

La fracture numérique désigne un large éventail d’inégalités liées à l’accès aux technologies numériques et à leur utilisation. Contrairement à la croyance fort répandue, tous les jeunes ne sont pas nés une souris d’ordinateur à la main. Les jeunes ne sont pas tous égaux face à ce phénomène, qui touche surtout les milieux vulnérables, au sein desquels le problème de la qualité de l’accès (à un ordinateur, à internet) s’ajoute à celui de l’usage.

L’ASBL DigitalForYouth.be soutiendra tout projet d’intérêt général qui a pour but de développer les compétences numériques des jeunes vulnérables (entre 6 et 25 ans) par la fourniture d’ordinateurs et un soutien financier

Les ordinateurs doivent servir à l’accompagnement des jeunes et non pas à l’organisation en tant que telle dans sa gestion administrative.

Pour qui ?

  • Un dossier de candidature peut être introduit par toute organisation à finalité sociale établie en Belgique.
  • Les CPAS, les pouvoirs publics et les écoles ne sont pas visés par cet appel mais les partenariats avec ces acteurs sont encouragés.
  • Les projets commerciaux ne sont pas acceptés.

Vous pouvez obtenir jusqu’à 2500 euros. Votre projet doit être rentré au plus tard le 25 octobre.

Informations spécifiques et critères de sélection : Ilse De Keyser – 02/549 03 70 ou Appel à projets DigitalForYouth.be, géré par la Fondation Roi Baudouin | Fondation Roi Baudouin (kbs-frb.be)

RAPPEL : la Fondation Roi Baudouin aide les ASBL à récolter des dons pour les victimes des inondations

Communiqué de la FRB :

“Les intempéries de juillet ont provoqué de lourdes pertes en termes de vies humaines et de dégâts matériels. Les récits et les images des victimes des inondations nous touchent. Les demandes d’aide sont nombreuses. Nous voulons mobiliser nos moyens, notre savoir-faire et nos réseaux pour renforcer la solidarité des citoyens avec leurs concitoyens. Mais aussi pour soutenir les organisations qui travaillent avec des personnes vulnérables.

Après les inondations, la Croix-Rouge est immédiatement entrée en action, tant pour collecter des dons (sur le compte BE70 0000 0000 2525) que pour coordonner les actions des volontaires.

L’aide humanitaire d’urgence n’est pas l’activité principale de la Fondation Roi Baudouin, mais nous voulons apporter notre pierre à l’édifice et contribuer à aider. Nous réfléchissons à la manière dont nous pouvons, à moyen terme, travailler avec les autorités locales et les acteurs sur le terrain pour assurer une approche plus structurée des besoins locaux. Mais dès à présent, – en complément de l’action menée par la Croix-Rouge –, la Fondation Roi Baudouin met plus que jamais ses formules philanthropiques à la disposition des autorités locales, des associations et des écoles qui veulent contribuer à la reconstruction de leur quartier, village, ville ou région. Nous facilitons ainsi la solidarité locale en faveur de projets ciblés : la reconstruction d’une aire de jeux, d’un espace au sein d’une maison de quartier, l’équipement d’une école…

Différents Fonds gérés par la Fondation Roi Baudouin, – que ce soient nos fonds régionaux dans le Limbourg et l’Ostbelgien, les Fonds d’entreprise et les Fonds d’individus –, sont déjà à l’œuvre.

Vous aussi voulez agir pour les victimes des inondations dans votre région ? Notre Centre de Philanthropie est à votre disposition pour vous conseiller. Merci d’avance pour votre engagement qui fait chaud au cœur.

En pratique

Les dons à partir de 40 € donnent droit à une attestation fiscale. Plus d’infos sur notre site https://www.kbs-frb.be.

Finances, bénévoles… témoignages : l’impact de la Covid sur les associations

Finances, bénévoles… témoignages : l’impact de la Covid sur les associations

Les journaux “L’Avenir” dressent le constat, témoignages à l’appui : les associations en Wallonie ont été le plus touchées par la crise du coronavirus.

En février, divers bourgmestres interrogés manifestaient la même crainte : quel sera l’impact du coronavirus sur le secteur associatif, celui qui fait battre le cœur de votre commune, de votre village ? Comités des fêtes, clubs sportifs, fanfares… les associations forment un véritable tissu social. Et c’est la perte de ce tissu qui inquiétait les mandataires. Publié fin 2020 (voir l’article dans nos pages “actualités” : La Fondation Roi Baudouin vous présente son rapport d’activités 2020 | Maison pour associations), le baromètre des associations réalisé à l’initiative de la Fondation Roi Baudouin dressait déjà un tableau assez pessimiste. 49 % des associations interrogées disaient avoir connu une dégradation de leur situation financière au cours des douze derniers mois (contre seulement 19 % en 2018). 95 % estimaient que la cause était la crise du Covid-19. Et un tiers d’entre elles ne prévoyaient pas d’amélioration pour l’année à venir.

Les associations wallonnes durement frappées

Ce baromètre interrogeait des associations de toutes tailles et actives dans tous les secteurs. Mais les associations les plus impactées par des problèmes financiers sont celles de petite taille, situées en Wallonie, actives dans le secteur culturel et des loisirs. Christian Leclercq est bourgmestre de Silly et président du festival «Théâtre au vert» à Thoricourt. Il confirme la situation financière compliquée. « Nous avons organisé le festival l’an passé avec une réduction de jauge de 75 %, ce qui nous a amené une importante perte de recettes propres. Nous avons aussi engagé durant les 4 jours des comédiens pour assurer le bon respect des règles sanitaires. C’était une manière pour nous de théâtraliser la crise sanitaire et surtout d’engager des comédiens. Les frais sanitaires nous ont coûté près de 5 000 €. » Cette année, le festival fête ses 20 ans. « On a beaucoup moins d’argent en caisse mais la même énergie pour retrouver notre public avec des jauges plus favorables. Même si on est encore à 40 % de pertes

Coûts fixes et confiance

À Namur, l’ASBL Namur Events organise plusieurs événements grand public au fil de l’année (Apéros namurois, Namur Capitale de la bière…). Depuis mars 2020, ce sont une dizaine d’événements qui ont dû être annulés. « L’impact principal est évidemment financier. Les coûts fixes restent (location d’une zone de stockage, comptable, assurances, etc.) mais plus rien ne rentre. » Et les finances de l’association auraient pu être encore plus touchées, comme nous le précise Émilien Watelet : « Pour l’édition de juillet 2020 de Namur Capitale de la bière et du terroir, plusieurs acomptes avaient déjà été payés et tous les exposants avaient réglé leur participation. Heureusement, leur confiance a été d’un grand support. La majorité d’entre eux a en effet décidé de nous laisser le montant pour l’année suivante. Et finalement, ce sera pour 2022, car les conditions d’organisation pour un événement de 10.000 personnes sur 3 jours sont encore trop floues pour espérer une préparation sereine et un événement pérenne. »

Privée de locations

Les pertes financières peuvent aussi provenir de locations de salle annulées, comme le confie à L’Avenir Jacques Jacquemart, secrétaire de l’ASBL Le D’Zy, à Ferrières (province de Liège). « Le D’Zy n’organise pratiquement aucune activité, mais loue ses locaux pour des fêtes publiques ou privées, pour des camps de jeunes… Nous louons également sur le long terme l’ancien logement du café. Les seules recettes sont donc les locations. Nous ne bénéficions d’aucun subside. Outre les entretiens et réparations d’infrastructures (en moyenne 3 000€ par an), les dépenses principales sont les assurances (+/– 2 043 € par an) et le précompte immobilier (+/– 2 350 € par an ). Ces trois postes représentent donc +/– 142 € par semaine ! » Le secrétaire a fait ses comptes : « Nous avions 45 réservations fermes pour l’année 2020. Suite aux mesures sanitaires, de nombreux locataires ont été contraints d’annuler leur réservation. Nous avons remboursé les acomptes. Nous avons perdu 25 réservations, ce qui représente 46,8 % de nos recettes. »

Disparition des bénévoles

Sans ses bénévoles, que serait le monde associatif ? Sur l’aspect humain, le Covid a également eu un impact. Une association belge sur trois a perdu 50 % de ses bénévoles. La perte de bénévoles, la disparition de liens sociaux a un impact humain difficilement chiffrable mais bien présent. « Cette crise sanitaire laissera assurément des traces dans tout ce qui associatif; la perte de contacts, l’interruption des activités, l’annulation répétée d’événements, tout cela sera difficile à récupérer malgré les contacts entretenus par mails, SMS ou courriers, nous raconte Jean Marchal, président du cercle philatélique «Zéphir Demanet» à Hastière. Néanmoins, le plus important était et reste de nous préserver les uns les autres afin d’espérer une vraie remise en route de nos activités philatéliques. »

Comment renouer avec les bénévoles ?

« Ce sont essentiellement les grandes et très grandes associations qui ont perdu des bénévoles », contextualise Sophie Van Malleghem (Fondation Roi Baudouin). C’est donc plus facile de relancer un appel aux bonnes volontés. En Belgique, un bénévole sur trois étant âgé de plus de 60 ans, le tissu associatif pourrait ressortir fragilisé par la crise. Une association locale ayant perdu une cheville ouvrière risque, par exemple, d’avoir du mal à se relancer, voire à survivre. Pour les autres, la coordinatrice de projets dans le programme «Engagement sociétal» de la Fondation Roi Baudouin conseille de travailler sur la communication et la transparence. « Mais je pense qu’il y a une attente de la part des membres de se retrouver, de retrouver le collectif et de faire corps ensemble. » Emmeline Orban, secrétaire générale de la Plateforme francophone du volontariat, est un peu plus mitigée : « Le sentiment d’attachement s’est effrité. Il y a beaucoup de questionnements concernant la reprise, est-ce que ça va encore être comme avant ? Il ne faut pas négliger la peur de retrouver des gens, de revenir au contact. C’est compliqué, la peur de l’autre. Et puis, il ne faut pas oublier que des volontaires ont perdu le contact car ils n’utilisent pas de mails. » Depuis 2017, Katel Freson est en contact avec le monde associatif, via l’ASBL Générations solidaires. Un monde qu’elle a vu s’adapter à la crise du coronavirus. « Je ne veux pas venir avec un regard de Bisounours mais je constate que les associations ont su se réinventer pour garder le contact avec le public. Elles ont profité de ce temps d’arrêt forcé pour repenser de nouveaux projets. » Une résilience également soulignée par Sophie Van Malleghem et Emmeline Orban.

De l’agonie à l’espoir

Du côté d’Arlon, le club photo IRAS (Image-Rail Arlon-Stockem) est également sorti du Covid lessivé. « Si, au début, beaucoup de membres ont sorti leur appareil photo et envoyé au groupe, par internet, une image, au fil du temps, la source s’est tarie, les membres ont déserté et certains ont même démissionné, explique Guy Heurion, le président. L’un de nous a résumé l’état dans lequel se trouve le club: agonie. Mais le désespoir ne fait pas partie de notre vocabulaire: nous espérons une reprise de nos activités et un regain d’intérêt, des retrouvailles physiques, une émulation et la réalisation d’un vrai salon qui fera revivre notre club. » Un espoir partagé aux quatre coins de la Wallonie.

Les subsides et aides exceptionnelles ont permis à des associations de garder la tête hors de l’eau

Sophie Van Malleghem (Fondation Roi Baudouin) met en avant la stabilité financière qui était ressortie du baromètre pour l’année 2018 et la dégradation de 2020. « Toutefois, le secteur associatif est fortement soutenu par les acteurs publics. Les subsides publics touchent 7 ASBL sur 10. » L’État joue, selon elle, un rôle de filet de sécurité. « Il agit comme un ralentisseur.” Un filet qui peut se traduire par la mise à disposition gratuitement d’installations. Durant la crise, la Fondation Roi Baudouin a d’ailleurs lancé une série d’actions de soutien en lançant des appels spécifiques. Une démarche inhabituelle : «Normalement, nous ne travaillons pas dans l’urgence », précise Sophie Van Malleghem. Le montant et le nombre d’associations bénéficiaires donnent une idée de l’impact de la pandémie. Rien que lors de la première vague du printemps 2020, « 800 organisations et associations ont reçu une aide de 10 000 €, pour un montant de quelque 8 millions d’euros », indique la fondation.

Réserve et débrouille

À côté de ces aides, les associations ont dû puiser dans leurs fonds de réserve (quand elles en avaient) ou tenter de trouver des solutions. L’association du D’Zy, par exemple, a reporté certains travaux. « Nous avons aussi obtenu la suspension provisoire de remboursement du capital d’un emprunt fait lors de la rénovation de la toiture, ce qui augmente hélas les intérêts totaux. » 2022 devrait être cruciale pour quantité d’associations.

Par des jeunes, pour des jeunes : appel à projets du Fonds Reine Mathilde

Par des jeunes, pour des jeunes : appel à projets du Fonds Reine Mathilde

Vous êtes jeunes, vous souhaitez apporter des solutions concrètes et durable à des enjeux sociaux qui existent dans votre quartier ? Vous cherchez un coaching professionnel pour transformer votre bonne idée en action, ainsi qu’un soutien financier pour la mise en œuvre de votre projet ? Alors cet appel est pour vous !

Le Fonds Reine Mathilde, géré par la Fondation Roi Baudoin, veut offrir à des jeunes d’horizons divers l’accompagnement nécessaire pour s’engager ensemble, s’impliquer, et apporter une solution à un problème sociétal qui existe dans leur environnement proche. Le but est de permettre à des jeunes, en devenant acteurs de leurs projets, de développer des compétences entrepreneuriales qu’ils utiliseront toute leur vie comme l’esprit d’équipe, la créativité, la persévérance, le sens des responsabilités, les vertus de l’échec, la communication, la planification et le suivi, la stratégie, l’évaluation, les partenariats.

Il doit s’agir de projets :

menés ‘par des jeunes et pour des jeunes’ dans divers secteurs (bien-être, santé, sport, culture, durabilité, cohésion sociale,…)

– et dont le résultat bénéficie directement aux jeunes.

Le Fonds Reine Mathilde offre un trajet d’accompagnement professionnel, réparti sur 10 mois, et composé d’ateliers collectifs et de coaching individuel. En plus de cet accompagnement, les projets sélectionnés bénéficient d’un soutien compris entre 3.000 € et 7.000 €.

L’appel s’adresse à toutes les organisations belges non commerciales (aussi bien des organisations matures que des structures qui démarrent) qui travaillent en Belgique avec des jeunes, en mettant particulièrement l’accent sur des filles et des garçons en situation de vulnérabilité (quelle que soit la nature de cette vulnérabilité).

Si cet appel vous intéresse, vous avez jusqu’au 30 septembre 2021 pour soumettre votre dossier de candidature via le lien suivant : https://www.kbs-frb.be/…/Activ…/Calls/2021/20210706DD….