Requapass : première formation 2021 “Le bénévolat, outil d’insertion socio-professionnelle”

Requapass : première formation 2021 “Le bénévolat, outil d’insertion socio-professionnelle”

Ce samedi, la Maison Pour Associations a donné, dans le cadre du programme européen Requapass, une formation “Le bénévolat, outil d’insertion socio-professionnelle”, la première du genre en 2021 (à cause de la crise sanitaire) et dans une version complète.

Au programme : cadre général associatif, présentation et test des outils, projection de vidéos dont celle d’un homme qui a retrouvé du travail grâce au bénévolat,…

L’ASBL “Eglise évangélique italienne de Marcinelle” s’est montrée très réceptive tant face aux animations pédagogiques qu’aux outils numériques. Elle pourra dorénavant donner ce type de formation, avec le soutien de la MPA si besoin, à ses bénéficiaires.

Rappelons que Requapass (REconnaissance et QUAlification des Parcours ASSociatif) est un programme Interreg auquel la Maison Pour Associations participe avec ses homologues françaises de Roubaix et Tourcoing et avec l’association lilloise Interphaz. Requapass vise à mettre en valeur les compétences acquises/développées en milieu associatif, à faire davantage reconnaître leur importance et à montrer que de telles qualités sont aussi recherchées sur le marché de l’emploi.

Cette formation vous intéresse, vous association ou professionnel de l’insertion socio-professionnelle ? Inscrivez-vous via l’adresse mail formations.requapass@gmail.com. Et pour plus d’informations, consultez le site www.requapass.eu (un onglet sur la page d’accueil du présent site vous permet d’y accéder directement) et spécialement la page “former les acteurs”.

Deux autres présentations, en visio-conférences celles-là, seront données par la MPA les 21 et 29 juin à 9h. Vous pouvez vous inscrire auprès de vincent@mpa80.be. Nous l’aborderons aussi lors de notre colloque de ce 17 juin à la MPA dès 9h15, où nous serons en visio avec nos partenaires français réunis à Tourcoing. Inscrivez vous également via vincent@mpa80.be.

Fondation Roi Baudouin : les chiffres du volontariat en Belgique

Fondation Roi Baudouin : les chiffres du volontariat en Belgique

La Fondation Roi Baudouin publie une étude (les chiffres sont de 2019) sur l’importance du volontariat en Belgique  

COMBIEN ?  

On y découvre qu’un Belge sur onze, 866.521 personnes très exactement, est impliqué dans un engagement volontaire sous quelque forme que ce soit, dont environ 736.000 au sein d’organisations. Près de 480.000 d’entre eux exercent leur bénévolat en Flandre, 195.000 en Wallonie et 62.000 en région bruxelloise. En moyenne, un volontaire consacre 4 heures par semaine (200 heures par an) à cette activité. 23 % d’entre eux sont actifs dans le secteur culturel, le plus prisé (et le plus impacté par la crise actuelle…) devant le sport, l’aide sociale, enseignement et formation, défense des droits et intérêts, jeunesse, etc.  

QUI ?  

Quel est le profil du bénévole belge ? – On en trouve de tous âges et de manière assez linéaire. Entre 7,2 et 8,8 % des personnes âgées entre 15 et plus de 60 ans font du bénévolat. C’est la tranche 30-49 ans qui est la plus représentée, et celle des retraité la moins. Mais comme les plus de 60 ans constituent la catégorie de population la plus nombreuse, proportionnellement c’est là qu’il y a le plus de volontaires, et avec le plus grand nombre d’heures prestées.- On compte un peu plus d’hommes (8,3 %) que de femmes (7,4 %) mais tout dépend du secteur, des centres d’intérêt : là où l’homme se dirigera plus facilement vers le sport, la femme privilégiera la culture, l’enseignement/la formation ou encore l’aide sociale.- Plus une personne a un diplôme élevé, plus elle aura tendance à s’impliquer dans du bénévolat. Près de 60 % des volontaires ont ainsi une formation supérieure, universitaire ou non.  

L’EFFET COVID  

L’étude comporte un encart tiré du Baromètre des Associations 2020. On y apprend qu’entre mars et septembre de l’année dernière, la Covid-19 a fait chuter de moitié le nombre de volontaires dans une association sur trois. Les bénévoles les plus âgés étant les plus à risque, certains se sont visiblement mis en recul par peur de contracter la maladie. Il faut reconnaître aussi que de nombreuses activités ont dû être mises sur pause. Mais l’engagement bénévole reste bien vivant, et c’est tant mieux !  

Retrouvez l’ensemble de l’étude sur : ZOOM : Le volontariat en Belgique | Fondation Roi Baudouin (kbs-frb.be)