La Nouvelle Gazette annonce la bonne nouvelle : 18 ASBL carolos, qui n’avaient pu compter sur la première vague d’aides au secteur associatif non-subventionné, recevront chacune un montant de 2.499 euros pour faire face aux difficultés, dans le cadre du Plan de relance Covid.
Avec les 28 ASBL précédemment aidées, ce sont donc 46 structures non-subventionnées qui ont pu bénéficier d’une aide, pour un montant total de 114.954 euros.
Lors de sa séance du 29 mars 2021, le Conseil communal avait approuvé la mesure du plan de relance Covid-19 de la Ville de Charleroi à destination du secteur associatif non-subventionné ainsi que le règlement relatif à l’octroi des subventions. Le montant consacré à cette mesure était plafonné à 250.000 € avec un montant de l’aide exceptionnelle plafonné à 2.499 € par ASBL. Cette aide exceptionnelle s’adressait aux ASBL valablement constituées conformément au Code des sociétés et associations et qui exercent leur action principalement sur le territoire de Charleroi. L’aide exceptionnelle vise à couvrir des frais de fonctionnement qui ne peuvent être pris en charge par l’ASBL, faute de trésorerie et qui sont essentiels à sa survie. En effet, durant cette période, de nombreuses ASBL n’avaient pu organiser des activités qui génèrent habituellement quelques recettes. En sa séance du 5 juillet 2021, le Conseil communal a approuvé l’octroi de subventions au secteur associatif non-subventionné pour un montant total de 69.972 €.
28 associations avaient à l’époque été retenues. Julie Patte, échevine de la Participation et des Quartiers, et la Maison Pour Associations (qui accompagnait la Ville dans la réception et l’analyse des dossiers), avaient dressé ce constat : de nombreuses associations, pourtant en difficulté suite à la crise financière, n’avaient pas pu bénéficier de ce soutien communal. D’où le second appel lancé en septembre avec un règlement assoupli qui, comme le premier, ne s’adressait qu’aux ASBL n’ayant bénéficié d’aucun subside public couvrant leurs frais de fonctionnement en 2021, ni d’une autre aide dans le cadre du Plan de relance communal face au Covid.
Après avoir réceptionné les différentes demandes d’aide exceptionnelle, la Ville de Charleroi, toujours assistée de la Maison Pour Associations, a procédé à l’analyse et à la sélection des candidatures. Sur 26 dossiers reçus, 18 dossiers répondaient aux conditions pour bénéficier du montant de l’aide exceptionnelle, qui restait plafonné à 2.499 €.
Voici la liste des associations qui en bénéficieront :
l’ASBL Dream Song
l’ASBL C-Prévu
l’ASBL Association de la Communauté des Travailleurs Italiens
REQUAPASS signifie REconnaissance et QUAlification des Parcours ASSociatifs. C’est un programme européen “Interreg” mené depuis 2018 par la Maison Pour Associations de Charleroi, en collaboration avec trois structures similaires des Haut-de-France : les Maisons des Associations de Tourcoing et Roubaix, et l’association Interphaz de Lille (pour plus de détails : www.requapass.eu, aussi accessible via l’onglet REQUAPASS sur la page accueil de ce site-ci.
Le programme se refermera le 31 décembre prochain. Cela signifie que le financement européen prendra fin, mais les outils et formations existent, les retours sont très positifs donc les quatre structures partenaires entendent bien les faire perdurer.
La journée s’est achevée comme elle avait commencé : par le mot de Caroline Davini, directrice de la MPA de Charleroi, et de son homologue de la MdA de Tourcoing (chef de file du projet), Denis Dhalluin. A ce jour, REQUAPASS, ce sont environ 90 formations qui ont touché plus ou moins 800 personnes. Des formations de trois types, destinées à trois publics bien déterminés :
Le parcours 1 (3 heures), “Découverte du milieu associatif transfrontalier”, s’adresse à des personnes a priori fort éloignées actuellement du marché de l’emploi : des personnes émargeant au CPAS, des lycéens, des personnes en stage de (ré)insertion à la FUNOC ou à l’Université Ouverte par exemple. L’idée : leur montrer qu’elles en savent bien plus qu’elle l’imaginant sur le monde associatif une fois ce concept redéfini, qu’elles sont entourées d’ASBL ou d’associations de fait, que souvent elles participent/aient ou bénéficient/ciaient des services d’associations, et qu’elles ont développé dans ce cadre de réelles compétences. Compétences à la fois utiles pour reprendre confiance en soi mais également recherchées par des employeurs.
Le parcours 2 (30 heures), “Certificat de Formation à la Gestion Associative Transfrontalier – CFGAT”, est une formation destinée aux porteurs de projets associatifs, qui vont se lancer ou sont déjà actifs. C’est une (re)mise à niveau à des cadres à la fois juridiques et financiers du secteur, de modèles de gestion et de gouvernance, d’environnement associatif et de motivation des bénévoles; et ce à travers 6 modules donnés sur cinq journées.
Le parcours 3 (3h30), “Bénévolat-volontariat, outils d’insertion/de réinsertion socio-professionnelle”. Cette dernière formation vise les professionnels de l’insertion socio-professionnelle. Le but est qu’ils s’approprient les 12 outils pédagogiques développés dans le cadre du parcours 1, mais aussi des outils numériques qui seront ceux de demain : cartes et badges de compétences. Une manière de formaliser des qualités, des savoir-êtres révélés/développés dans un cadre associatif, donc souvent bénévole, mais qui là aussi peuvent séduire un patron.
Des bénéficiaires de ces formations ou des structures y ayant adhéré, comme le Collectif Bilan-Orientation au CPAS de Charleroi, RiseSmart, le Centre Régional d’Intégration de Charleroi, Odile Dupont du Forem, ou encore les fondateurs de l’ASBL primée aux Mérites Associatifs “C-Prévu” (qui ont suivi le CFGAT), et bien sûr leurs pendants du nord de la France, ont expliqué ce qu’ils retenaient de ces formations et outils, en quoi ils leur ont semblé pertinents et le seront toujours après la fin du programme.
S’en est suivie une table ronde sur les badges numériques de compétences, réunissant Odile Dupont du Forem, Geneviève Rochez du CRIC, Alexandra Vitu d’ID6 et Chris Delepierre de Trezorium. L’occasion de constater que ces outils, déjà bien développés dans certaines régions de France mais encore quasi inconnus en Belgique, ont un bel avenir devant eux pour compléter le traditionnel CV (davantage centré sur les expériences professionnelles et diplômes), du moins si on en juge par les nombreuses questions du public. Oui, des bénévoles développent d’indéniables compétences, oui celles-ci sont aussi utiles sur le marché de l’emploi, et donc oui elles méritent d’être davantage valorisées.
Après la pause lunch, les participants ont pu (re)découvrir en ateliers les animations pédagogiques, les outils numériques mais aussi les résultats d’enquêtes franco-belges sur les compétences transversales et l’intérêt des recruteurs professionnels en la matière. La journée s’est conclue sur un temps de détente grâce à des comédiens et musiciens de la Ligue d’Impro.
Bref, une journée très riche en débats, échanges d’idées et de pratiques, réflexions. Oui, REQUAPASS s’achève doucement, mais sur des outils d’avenir !
Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole a été agréé par la Région Wallonne, et a été fondé sous forme d’ASBL. Ce réseau, réunissant le Grand Hôpital de Charleroi et la Clinique Notre-Dame de Grâce, se pose en partenaire santé privilégié des 500.000 habitants du Grand Charleroi et de la Botte du Hainaut. Aujourd’hui déjà, 60% des patients de ce bassin de soins s’orientent vers notre réseau. Reportage de Tésésambre.
Pour Sylvie Brichard, Administratrice déléguée de la CNDG, et Gauthier Saelens, Directeur Général du GHdC, le partenariat entre les deux institutions sonne comme une évidence : « Nous avons le même ADN : nous travaillons ensemble pour offrir les meilleurs soins à nos patients. Avec les équipes, nous renforcerons les secteurs où nous sommes à la pointe, tout en continuant de développer notre offre de soins générale et de proximité. »
Le Réseau Hospitalier Charleroi Métropole compte 7 sites hospitaliers ainsi que 27 sites de prélèvements ou de consultations de proximité et des structures associées (crèches et services de santé mentale). La localisation des centres de soins du Réseau Hospitalier Charleroi Métropole garantit son accessibilité tant pour nos patients que pour les médecins généralistes. Les Docteurs Manfredi Ventura, Directeur Médical du GHdC, et Benjamin Kerzmann, Directeur Médical de la CNDG, précisent : « L’accessibilité ne se mesure pas uniquement à l’aune des kilomètres parcourus. L’accessibilité, c’est aussi offrir le meilleur des avancées médicales grâce à l’échange d’expertise entre spécialistes. »
Certains médecins du Réseau travaillent tant pour le GHdC que pour la CNDG. L’ensemble de nos spécialistes s’échangent leur expertise en continu et proposent aux patients les soins les plus adaptés à leur situation et l’accompagnement le plus personnalisé. Des médecins oncologues et hématologues provenant du GHdC collaborent avec l’équipe d’hémato-oncologie médicale de la CNDG. Ensemble, nos médecins cherchent en permanence les meilleures approches diagnostiques et thérapeutiques. Les deux institutions bénéficient par ailleurs d’un très large accès à des tests internationaux en développement, en association avec le service oncologique des Cliniques Universitaires Saint-Luc. Chaque année, le pôle cancer et maladies du sang du Réseau accompagne près de 7 patients sur 10 au sein du bassin carolo
Les services de chirurgie de la CNDG et du GHdC se répartissent leur activité dans les domaines de la chirurgie thoracique, de la chirurgie vasculaire et de la phlébologie pour offrir le meilleur des deux institutions aux patients. Le GHdC et la CNDG ont également déjà développé de solides partenariats pour l’ophtalmologie, la cardiologie, les urgences, la dialyse, la médecine nucléaire et l’imagerie médicale… Que le patient souffre d’une infection bénigne ou d’un problème médical complexe, qu’il ait besoin d’une chirurgie spécialisée, de soins urgents, d’un suivi prénatal ou d’un bilan gériatrique, nos spécialistes envisagent le cas de chaque patient dans sa globalité, et lui proposent des soins de pointe.
Comme le montrent les liens existants entre les deux institutions, le partenariat du GHdC et de la CNDG est une évidence. Offrir le meilleur de nos compétences pour veiller sur la santé des patients de la région de Charleroi a toujours été un moteur des deux institutions. La création du réseau signe l’enclenchement d’une vitesse supérieure dans ces collaborations et le développement de nouveaux partenariats. L’attention et les soins apportés aux patients ne sont possibles que grâce à des équipes expertes et engagées : ce sont 5.000 salariés et 860 indépendants qui sont sur le pont 7 jours/7 et 24 heures/24, au service de la population.
Marchienne-au-Pont a eu de nombreux visages. Si au siècle dernier, elle était une commune vivante aux nombreux commerces de luxe, elle n’est aujourd’hui plus que l’ombre d’elle-même. Quelques commerces subsistent tout de même mais le constat général est affolant. Heureusement, l’avenir de cette terre industrielle se profile. Le visage de Marchienne, d’ici une quinzaine d’années, sera bien différent de celui que nous connaissons.
Voici tout ce qui interviendra dans le cadre du Master Plan Porte Ouest et du Master Plan Sambre Ouest. Autour de ces plans, viendront se greffer d’autres beaux projets. Découvrez à quoi ressemblera Marchienne demain.
1 Le Stade du Sporting de Charleroi sera érigé, d’ici 2024, sur l’ancien site de l’ancienne Aciérie et Minières de la Sambre (AMS), en bord de rivière. Le montant des travaux de ce bijou d’architecture est estimé à quelque 65 millions d’euros, financés par le club. Si le nom du futur stade reste encore à déterminer, sa capacité est d’ores et déjà estimée à 20 voire 25.000 spectateurs et il pourra aussi accueillir des événements non-sportifs. Le stade sera le point central, le cœur de tout un quartier qui renaîtra de ses cendres. Ainsi, autour de lui, on imagine un parc équipé avec un bâtiment aux thématiques du sport et de la santé. Du parking est aussi prévu, bien sûr. Pour l’instant, le processus est en marche. Début d’année, des prélèvements avaient été réalisés au niveau du sol afin de procéder à l’assainissement de la zone.
2 La cuisine de collectivités se tiendra, elle aussi, sur le même site. Ici, on préparera 25.000 repas par jour, à base de produits sains et locaux, qui seront distribués dans les maisons de repos, crèches, écoles ou encore les hôpitaux. Quinze millions d’euros devront être déboursés pour ce projet.
3 La piscine, sur l’autre rive, fera aussi partie de cet ensemble. Le complexe devra, évidemment, être rénové. Ici, deux ans et demi de travaux seront nécessaires pour restaurer le bâtiment fermé depuis 2013 déjà. « Le chantier pourrait débuter fin de l’année prochaine : c’est un projet ambitieux, en termes de moyens puisqu’il avoisine les 9,1 millions d’euros », ajoute-t-on au cabinet de l’échevin des Bâtiments et Energie, Xavier Desgain. L’opération est importante et il faudra revoir la toiture, l’isolation, la stabilité, les techniques spéciales, la façade… Le bardage sera entièrement refait et offrira au bâtiment un nouveau cachet architectural, plus moderne et qui répondra aux exigences fonctionnelles et énergétiques actuelles. La salle de sport, située à l’étage, sera également rénovée et une pataugeoire sera créée dans une annexe.
4 La nature aura, dans le cadre du Master Plan Sambre Ouest, sa place en ville. Un parc paysager sera créé sur les bords de Sambre, avec des espaces de détente en relation avec la rivière. La structure paysagère sera d’ailleurs accessible via le RAVeL et améliorera le cadre des vies des habitants. La Sambre sera de cette façon mise en valeur et propulsée à l’avant-plan !
5 Le « Quartier du futur », lui, s’inscrit dans le cadre du Master Plan Porte Ouest et en sera la pièce maîtresse. Porté par la Défense, le quartier s’installera sur le « Siège Parent », rue des Réunis. Un rapprochement de l’activité militaire avec la société civile qui occupera près de 30 hectares sur les 109 de la friche industrielle du site Duferco-Carsid. Tout ceci ressemblera à une sorte de caserne militaire axée sur la formation.
6 Un parc territorial et économique se déploiera sur le reste de la friche. Trois campus pour PME, axés production industrielle, s’y installeront. Le premier, nommé Confluence, prendra place de part et d’autre du canal Charleroi-Bruxelles, près de la route Latérale, jusqu’à la route de Mons. On pourrait aussi y voir s’installer des entreprises issues de l’écosytème E6K/A6K. Par ailleurs, on peut aussi évoquer la volonté d’Industeel de s’étendre sur 8 hectares supplémentaires. Globalement, le futur parc économique moderne s’implantera sur Marchienne mais aussi sur les communes voisines de Marcinelle et Monceau, entre la Sambre et le canal.
7 La gare de Marchienne-au-Pont, selon nos informations, serait au cœur des discussions des autorités communales. En effet, une réflexion a été initiée afin de la déplacer. Pas très loin de son emplacement actuel cependant puisqu’elle serait déménagée sur la droite de la route de Mons, en allant vers Charleroi. Si rien n’est encore fait à ce stade, l’idée séduit car elle offrirait une meilleure coordination avec le métro tout proche.
8 Le rockerill, lieu culturel emblématique de la rue de la Providence, sera remis aux normes. Une procédure d’acquisition du site par la Ville est en cours et une mise en conformité avec les exigences actuelles est au programme. Ici, on y consacrera quelque 5,8 millions d’euros.
9 La Maison Communale Annexe (MCA), situé sur la place John Kennedy, fait aussi l’objet d’une réflexion puisqu’un projet de cité administrative envisage de rassembler le personnel communal à la ville basse de Charleroi. Une fois le personnel parti, la MCA de Marchienne fera donc l’objet de travaux de réaménagements budgétés à hauteur de 1,4 million. « Des bureaux et des salles de réunion seront aménagés dans l’ancienne MCA appelée à devenir le bastion d’un cluster de l’insertion et de la transition écologique », commente-t-on encore du côté du cabinet Desgain.
10 La salle des Fêtes de Marchienne Docherie fait, quant à elle, aussi l’objet d’une rénovation intérieure complète. Fin de cette année, ou début 2022, les Dochards pourront réinvestir les lieux.
La crise du Covid a entraîné de nombreux bouleversements, notamment la nécessité d’échanger à distance. L’organisation de la vie des ASBL a, comme tout le reste, été impactée par les mesures sanitaires, compliquant la tenue des assemblées générales (AG) et des conseils d’administration (CA) durant les confinements. Pour cette raison, un arrêté royal adopté durant la crise permettait aux associations de reporter leurs AG ou d’organiser celles-ci par voie électronique sans pour autant qu’une disposition statutaire ne prévoie cette possibilité. Cet arrêté royal n’avait cependant qu’une durée d’application limitée dans le temps.
AG
Fort de cette expérience, le législateur a compris la nécessité de prévoir plus de flexibilité pour l’organisation des assemblées. Heureusement, de nouvelles mesures intégrées dans le Code des sociétés et des associations simplifient et modernisent la tenue des assemblées, cette fois-ci de manière définitive.
Ces mesures sont de trois ordres. Les assemblées générales peuvent désormais se tenir à distance sur décision de l’organe d’administration sans que cette possibilité ne soit prévue statutairement. Pour ce faire, l’association doit mettre à la disposition de ses membres un moyen de communication électronique tel que les fameuses plateformes Skype, Teams, Zoom… rendues indispensables pendant la pandémie.
Certaines conditions doivent également être remplies pour recourir à ces outils. Tout d’abord, la convocation à l’AG doit décrire de manière claire et précise la procédure à suivre pour participer à distance. Si l’ASBL possède un site internet, la procédure doit être rendue accessible aux membres sur celui-ci.
Le moyen de communication utilisé doit, quant à lui, permettre de contrôler la qualité et l’identité du membre participant à distance. Ce dernier doit pouvoir prendre connaissance de manière directe, simultanée et continue des discussions au sein de l’assemblée, participer aux délibérations et poser des questions s’il le souhaite avant de, surtout, exercer son droit de vote.
Le procès-verbal doit mentionner les éventuels problèmes et incidents techniques qui ont empêché ou perturbé l’assemblée.
Enfin, les membres du bureau désigné afin de superviser le bon déroulement de l’assemblée doivent être physiquement présents et ne peuvent donc pas participer par voie électronique. Ces derniers assument la responsabilité de la validité de la composition de l’assemblée.
CA
A l’inverse des AG, aucune nouvelle mesure n’est entrée en vigueur concernant la tenue des CA par visioconférence. Nous sommes cependant d’avis que cette option est possible si elle est expressément autorisée et encadrée statutairement.
Il est également désormais possible de prendre certaines décisions par écrit à l’unanimité des voix des membres, sans mention statutaire spécifique. Ceci est possible pour toutes les décisions qui relèvent des pouvoirs de l’assemblée générale à l’exception de la modification des statuts.
Pour les CA, des décisions peuvent également être prises à l’unanimité par écrit à l’exception des décisions pour lesquelles les statuts excluent cette possibilité.
Enfin, il est également possible pour les membres de voter par voie électronique avant l’assemblée générale. Contrairement à la mesure précédente, celle-ci doit, quant à elle, être prévue et détaillée par les statuts de l’ASBL. Il est notamment nécessaire de prévoir des garanties permettant de vérifier la capacité et l’identité des membres.
Concernant les CA, les mêmes réflexions que celles exposées concernant la visioconférence sont de mise.
Dans la mesure où beaucoup d’ASBL n’ont pas encore mis leurs statuts en conformité avec le nouveau Code des sociétés et des associations, c’est l’occasion de faire « d’une pierre deux coups ». Vous disposez encore d’un délai jusqu’au 1er janvier 2024. Ne tardez donc pas ! Pour rappel, il est impératif d’actualiser d’abord les statuts de son ASBL avant de poursuivre toute activité économique.
En mars dernier, la Wallonie décidait d’aider, par l’intermédiaire des communes, les clubs sportifs régionaux par une aide directe de 40 euros par affilié.
Au terme de la première phase de liquidation de cette mesure, un peu plus de 16 millions ont été octroyés aux 172 communes qui ont rentré des dossiers administratifs complets, et 3.439 clubs vont bénéficier de cette subvention de 40 euros par affilié, indique le ministre wallon en charge des Infrastructures sportives, Jean-Luc Crucke.
Une seconde phase, pour les dossiers transmis jusqu’au 30 septembre, sera liquidée le 15 novembre au plus tard, précise-t-il.
Dans le cadre de son plan de relance, la Wallonie s’apprête à lancer un vaste appel à projets pour la rénovation énergétique de ses infrastructures sportives afin de diminuer massivement leur impact environnemental.
Financé par la Commission européenne et doté d’un budget de 78,8 millions d’euros, cet appel s’adresse entre autres aux communes, aux provinces, aux ASBL de gestion des infrastructures sportives propriétés des pouvoirs publics ou encore aux groupements sportifs constitués en ASBL dont le projet peut démontrer une économie de 35% minimum des consommations énergétiques.
Le montant minimum d’investissement par projet s’élèvera à 300.000 euros HTVA. Une subvention directe de 70% du montant subsidiable sera octroyée aux lauréats de l’appel à projet.
Les candidatures devront être introduites pour le 15 mars 2022 au plus tard, et les projets devront être réceptionnés au plus tard le 30 septembre 2025 afin de garantir à la Région le respect des échéances européennes.
Après un an et demi d’absence pour cause de pandémie, la Maison Pour Associations a pu, ce jeudi soir, effectuer sa 12e remise de prix : les désormais célèbres Mérites Associatifs. Une cérémonie riche en émotions, en retrouvailles, en projets, agrémentée par des prestations de théâtre chanté (en wallon) signées El Bwèsse a téyâte.
Ces récompenses sont décernées pour la plupart par un jury lui-même essentiellement composé de représentants du milieu associatif, mais aussi par la MPA (pour l’association de l’année) et par le public tant présent physiquement à la soirée que via internet.
Les 13 nouveaux lauréats ? Des associations jugées particulièrement méritantes dans divers secteurs, diverses catégories.
Voici le palmarès complet :
Association de l’année : Le Rebond / ASBL Comme chez nous
Mérite « nature et environnement » : Le jardin partagé des vallées de Gilly
Mérite « tourisme » : Le vignoble du Martinet (Monceau-sur-Sambre/Roux)
Mérite « culture » : la chorale citoyenne Les Motivés
Mérite « jeunesse » : La maison des jeunes de Montignies-sur-Sambre
Mérite des internautes : La cabane de la Caillette (Roux)
Mérite « vote du public » : La faim du mois (Charleroi)
Coup de cœur du jury : Carolographie
Ci-dessous, la “carte de visite” de chacune de ces associations.
Merci à toutes les associations participantes et/ou présentes, aux partenaires, à la Ville de Charleroi, à Charleroi TV (qui vous permet de revivre cette cérémonie sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=ulxlA5j1U50), aux sponsors… et un tout grand merci à vous tous !
Association de l’année
LE REBOND / ASBL COMME CHEZ NOUS : toujours debout, même au cœur de la tempête !
L’ASBL Comme chez nous, fondée en 1995, s’adresse aux personnes en situation de sans-abrisme et de très grande précarité. Son offre de service comprend notamment un accueil de jour, un accompagnement vers et dans le logement, un service d’insertion sociale pour créer une sociabilité en dehors de la rue, un accompagnement des parentalités blessées et un accueil des femmes en non-mixité. L’association a continué à ouvrir ses portes pendant la crise sanitaire. En mars 2020, au début de celle-ci, elle assurait d’ailleurs le seul accueil de jour en présentiel en Région Wallonne alors même que la peur tenaillait l’équipe confrontée à une maladie encore inconnue. Chapeau ! Comme chez nous s’est réinventée, réorganisée pour poursuivre, avec ses 70 bénévoles, un travail de terrain exceptionnel. L’ASBL a même élargi ses horaires de manière à compenser la fermeture des autres accueils de jour. Elle a investi un hall sportif pour décupler son aide envers celles et ceux pour qui le confinement était impossible. Un dévouement admirable.
LE JARDIN PARTAGÉ DES VALLÉES DE GILLY : recréer du lien autour de la nature
Né il y a trois ans, dans le giron de la Maison de santé Espace-temps à Gilly, le Jardin partagé des vallées est un lieu convivial où les riverains et les personnes fréquentant le quartier se retrouvent pour cultiver le potager, aménager le site ou, tout simplement, venir se détendre dans un coin de verdure. Le jardin s’est implanté sur un terrain mis à disposition par l’école François de Sales toute proche. Il a été défriché, nettoyé, aménagé par une équipe de bénévoles mobilisée pour faire de cet endroit un lieu de partage et de rencontres. Un lieu et un projet loin d’être anodins dans ce quartier où vivent des personnes parfois en situation précaire. Il permet à tous les participants de s’impliquer à leur niveau, de sortir de leur isolement et de leurs propres difficultés pour contribuer à un objectif commun où chacun se sent utile et considéré. Un jardin géré par les bénévoles et qui regorge d’idées de développement tels que : continuer à étendre et à gérer le potager bio, reconstruire la cabane incendiée voici deux ans, mais aussi installer une plaine de jeux, proposer des coins barbecue, des ateliers jardinage pour les enfants et les parents,… Bref : un cadre qui permet un accès aux légumes de qualité et qui fait beaucoup de bien au moral !
LE VIGNOBLE DU MARTINET : pour partager et transmettre la passion du vin
C’est en 2016 que l’idée d’installer un vignoble didactique à Charleroi est née dans l’esprit de deux Carolos, passionnés de vins, Henri Larsille et Michèle Fivez. Leur envie : faire de ce vignoble non pas un projet commercial mais un lieu de découverte, de partage et d’échange ouvert à tous : aux riverains, aux personnes de passage, aux écoles, aux associations, aux maisons de quartier,.. C’est sur la plaine du site du Martinet (Monceau-sur-Sambre/Roux), au pied du terril, que leur envie s’est matérialisée en 2019 ! 400 pieds de vigne ont été plantés sur un terrain de 14 ares. Le tout par une équipe de bénévoles. Présente tous les samedis matin, elle travaille la terre avec une approche biologique et accueille ceux qui voudraient venir découvrir le lieu et participer à son entretien. Les visites de groupes (scolaires ou autres), suspendues cette année en raison de la crise sanitaire, seront à l’avenir réorganisées. Des visites qui, outre le vignoble, permettront de découvrir les ruches présentes sur le site ainsi qu’un verger qui y sera prochainement implanté. Les premières vendanges sont programmées en 2022. La vinification se fera dans le chai installé dans les caves du château de Monceau pour donner naissance à un vin blanc « L’or blanc du Martinet ». Un assemblage de 3 cépages (Muscaris, Johanniter et Souvignier gris).
Les Motivés, c’est une chorale « citoyenne » qui a vu le jour voici dix ans presque jour pour jour, à l’occasion du Festival de la chanson ouvrière du… 8 octobre 2011. Elle réunit des personnes (60 désormais) de tous horizons socio-économiques et culturels qui ont toutes à cœur le plaisir de chanter et de chanter des chansons engagées ! Son objectif : permettre à tout le monde de s’exprimer et de monter sur scène, quelles que soient ses qualités vocales initiales. Cette chorale a poursuivi ses missions de revendication pendant la crise sanitaire en « Criant son besoin de Culture » ! Comment ? En adaptant les paroles de la chanson fétiche de ses membres : « Les mains d’or » de Bernard Lavilliers (avec l’accord de celui-ci !). Un clip vidéo de cette prestation a été tourné. On y voit les choristes masqués se rendre devant différents lieux culturels de Charleroi, alors fermés en raison de la crise sanitaire, et y chanter « …je voudrais y chanter encore, y danser encore, nourrir mon esprit, sortir de mes murs… ». Pour le réaliser, Les motivés ont dû l’être, comprenez : surmonter de nombreux obstacles (autorisations diverses, conditions et règlementations sanitaires strictes et fluctuantes,…). Mais à force de détermination, le clip « No Culture/No future » s’est concrétisé en avril 2021. Il dépassé les 15.000 vues sur Youtube et a été relayé par de nombreux médias. De quoi soutenir les revendications culturelles et maintenir le lien si précieux entre ces choristes « motivés » et avec le public !
LA MAISON DE JEUNES DE MONTIGNIES-SUR-SAMBRE : former des CRACS !
Ensemble, le comité originaire de Montignies et les travailleurs sociaux ont dressé le constat que les jeunes montagnards manquaient cruellement de lieux de rencontres leur permettant de développer des activités, qu’elles soient culturelles, sportives ou ludiques. De là est partie l’idée d’offrir aux jeunes un espace leur permettant de devenir des CRACS, acteurs de leur futur, est apparue. 4 semaines de stages ont été organisées durant les grandes vacances. Les thématiques abordées étaient le multisport, l’art de la découverte du patrimoine et l’inclusion de la personne en situation de handicap au travers du sport. Durant ces stages, les jeunes ont pu découvrir des acteurs locaux actifs dans différents domaines et en apprendre plus sur eux-mêmes. Cela a également permis de créer des groupes porteurs de futurs projets pour la MJ. Une Maison de Jeunes qui cherche actuellement un local. En attendant, elle construit des partenariats avec les structures locales (le Cercle Saint-Charles, le home Higuet, l’école Saint-Valentin,…). Elle organise ce 16/09 un speed-dating « réseau local » pour créer de nouveaux partenariats. Voilà une jeune MJ dynamique, dotée d’un intelligence collective et qui bâtit son projet patiemment pour qu’il soit pérenne.
CHARLEROI EN PHOTO : la vie de la cité, d’hier et d’aujourd’hui
Le groupe Facebook « Charleroi en photo », c’est beaucoup plus qu’une suite de publications photographiques. C’est une véritable mine d’or où clichés modernes et anciennes cartes postales se côtoient avec un égal bonheur et dans des contrastes parfois saisissants. Le groupe est ouvert à tous, amateurs, professionnels, vous, moi… Chaque publication engendre des réactions qui viennent tantôt compléter l’information, tantôt simplement remercier ou partager une anecdote. Une manière de perpétuer le patrimoine, d’entretenir la mémoire. Après une première exposition à la Maison de la presse, le groupe ambitionne d’en refaire d’autres et, pourquoi pas ?, de s’exporter pour partager une vision de Charleroi loin des clichés (dans tous les sens du terme) habituels. « Charleroi en photo », c’est un fil d’actualité, une véritable trace vivante et historique de la vie de la cité !
SPORT POUR HANDICAPÉS FLEURUS : le sport pour gommer les différences
Le SPH Fleurus s’est constitué en 1981, afin de favoriser le développement de la pratique du sport pour les personnes handicapées. Le club propose des activités sportives aux enfants et adultes moins valides à partir de 5 ans, qu’ils s’adonnent à une discipline (natation, tennis de table, psychomotricité, athlétisme,…) par pur loisir ou avec pour objectif de participer à des compétitions de haut niveau. Le SPH Fleurus est aujourd’hui une référence dans le handisport. L’association organise une fois par an « Les Paralympicofleurusiens », un projet qui a pour but d’éveiller les enfants à une nécessaire solidarité en sensibilisant les élèves aux difficultés que peuvent rencontrer les personnes handicapées dans la vie quotidienne et plus particulièrement dans la pratique du sport. Pendant deux jours, les 5 et 7 octobre, les élèves valides des écoles de l’entité de Fleurus ont ainsi pris part aux activités avec leurs camarades moins valides du Centre Cothan et de l’Ecole Clinique à : un parcours obstacles de vie (assis dans une chaise roulante, un bandeau sur les yeux ou une canne blanche à la main) ; du tennis en fauteuil roulant ; de la Boccia (un sport apparenté à la pétanque) ; du lancer de poids ; du saut en hauteur ; de la course à pied (par équipes de 2, le premier est mal voyant et le deuxième le guide) ; ou encore du handbike (cyclisme). Ce projet reflète très bien la devise de la ligue Handisport : « Avec ou sans handicap, pas de différence. Tant que vous pratiquez le sport ».
COMITÉ SOLIDARITÉ JEUNESSE : par des jeunes mais pour tous
Début des années 2000, le quartier des Hamendes, à Jumet, a mauvaise réputation. Les habitants s’y sentent en insécurité par rapport à certains jeunes. Ce sont d’autres jeunes, justement, qui vont prendre les choses en mains pour réconcilier toutes les générations et redynamiser le quartier. À leur tête, Marylène Mordant. En 2004, elle crée avec des copains le CSJ : Comité Solidarité Jeunesse (devenu asbl en 2018). « Nous étions ados. La première chose que nous avons faite, c’est de créer des terrains de pétanque pour les seniors. On n’y connaissait rien mais on a retroussé nos manches. Comme ça a bien fonctionné, on n’a plus arrêté depuis : permanences sociales, distributions de colis alimentaires, aide à la rédaction de CV/de lettres de motivation, jardin partagé, organisations de fêtes,… On a réussi à reprendre en mains la vie du quartier en multipliant les activités citoyennes. » Aujourd’hui, le CSJ est actif plus seulement aux Hamendes (même s’il est toujours basé à Jumet) mais sur les communes avoisinantes et de plus en plus sur le Grand Charleroi. Toujours formé de bénévoles purs et durs, il s’est mobilisé récemment dans le cadre de deux événements marquants. « Durant le confinement Covid, nos ateliers coutures ont fabriqué plus de 3.000 masques. Et à la suite des récentes inondations, nous avons organisé des collectes pour les sinistrés : vivres, vêtements, matériel scolaire. Des camions entiers ! » Le Comité Solidarité Jeunesse remplit parfaitement la mission qu’il s’était fixée : assurer le vivre ensemble.
C-PRÉVU : quand d’ex-SDF s’attaquent à la fracture numérique
« C-Prévu, c’est ce que les services sociaux nous répondaient souvent quand nous étions à la rue et que nous posions une question. On en a fait le nom de notre association, une sorte de clin d’œil » confie son président, Jean-Michel Lamy. C-Prévu est une asbl jeune mais très dynamique fondée en 2019 par 3 anciens sans domicile fixe. Etablie aujourd’hui à Montignies-sur-Sambre, elle souhaite faire profiter de son expérience les personnes en difficulté. Son but principal : réduire la fracture numérique auprès d’un public en situation de précarité, qui ne dispose pas forcément d’un ordinateur ou d’un smartphone alors que désormais presque tout se fait via internet. C-Prévu propose ainsi divers ateliers et animations, gratuits, à toute personne qui en fait la demande. Cela va de l’assistance numérique, donc, à l’aide administrative (remplir des papiers, faire un CV,…) en passant par des initiations à l’audio-visuel ou à l’impression 3D. Un projet de web-radio est également dans le « tube », et l’association de manque jamais l’occasion de conscientiser tout un chacun aux diverses formes de précarité. Active sur le grand Charleroi, elle vit de donations et se démène pour assurer son avenir en frappant à toutes les portes et en répondant à des appels à projets. Ses membres sont entièrement bénévoles. Son action a été très favorablement accueillie par les autorités communales de Charleroi, notamment les échevinats de la participation citoyenne et du numérique, mais aussi par le CPAS et le Forem qui lui envoient des personnes en demandes. Signes que C-Prévu a acquis, en peu de temps, une belle crédibilité.
TRANS-ENERGY : un tourisme franco-belge au service de la transition énergétique
TransEnergy est un projet européen issu du programme Interreg sur le territoire de l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai, porté par un opérateur français (Virage Energie, à Lille) et un opérateur belge (la COOPEM, Coopérative d’Energie, à Mouscron). Ces deux structures ont pour objectif de montrer, de part et d’autre de la frontière, les initiatives menées en matière de transition énergétique face au dérèglement climatique : unités de production d’énergie renouvelable, bâtiments plus performants et économes, espaces agricoles et naturels préservés, et toute autre initiative citoyenne allant en ce sens. De quelle manière ? Par le biais de promenades transfrontalières, à pied ou à vélo, au niveau des villes de Roubaix-Tourcoing-Wattrelos-Halluin (France) et de Mouscron-Estaimpuis (Belgique). Trois balades cyclables existent ainsi déjà, sur les thèmes suivants : « Entre reconquête de la ville et gestion de l’eau », « Entre passé et transition énergétique » et « De l’éducation à l’environnement à la transition énergétique ». Au fil des kilomètres, ces circuits – dont les livrets comprenant cartes et illustrations sont téléchargeables sur les sites des deux opérateurs – montrent comment d’ex-fleurons de l’industrie, souvent pollués, sont devenus des lieux de transition et d’innovation ; comment le canal de Roubaix a été remis en navigabilité ; à quel point tout cela profite à la faune et à la flore locales, qu’il vous est possible de mieux connaître via des ateliers pédagogiques ; etc. TransEnergy, ce sont aussi des temps d’échanges entre acteurs locaux et experts en questions énergétiques afin de réfléchir ensemble aux bonnes pratiques vers des énergies douces, lesquelles sont à découvrir là aussi par des moyens non polluants : un bon coup de pédales et/ou une bonne paire de chaussures.
LA CABANE DE LA CAILLETTE : développer le savoir des enfants via la nature
La Cabane a été portée sur les fonts baptismaux en 2019, à l’initiative d’une enseignante passionnée par la nature. Elle se situe à Roux, au cœur d’un petit coin arboré et verdoyant entouré d’animaux (poules, chèvres, poney, oies, moutons, cochons et autres dindons). La Cabane de la Caillette organise des stages durant les vacances scolaires pour les enfants de 2,5 ans à 10 ans. La structure est familiale et veut le rester afin de garder ce lien privilégié avec chaque enfant et leurs parents. Durant le stage, les aventuriers de la Cabane partent à la découverte de la nature : ils apprennent à connaître les animaux, les nourrissent et les soignent, ils réalisent des activités culinaires avec des produits cultivés sur place, ils participent à des activités artistiques ainsi qu’à des jeux de coopération, et font des balades au sein du bois. Un véritable retour à la nature, donc, pour le plus grand plaisir des plus petits qui s’instruisent en s’amusant.
LA FAIM DU MOIS : parce que se nourrir est le premier droit
Fondée en 2015 à Charleroi, La Faim du Mois est devenue en peu de temps un relais incontournable pour fournir une assistance alimentaire – et pas que – aux personnes en situation de précarité. L’ASBL distribue des repas chauds et des colis alimentaires les mercredis et samedis en son siège de la rue Ferrer. « En moyenne, 500 repas et 350 colis par semaine. Mais depuis la Covid, nous avons vu ce nombre grimper en flèche : certaines semaines on a fait 1.000 repas, un samedi on en a même distribué 800 ! » constate Hicham Imane, une de ses chevilles ouvrières. Les bénéficiaires ? « Des réguliers et des occasionnels, et le profil change parfois sans trop savoir pourquoi. Bien sûr en hiver on a davantage de SDF, dont de plus en plus de femmes. Mais actuellement, on voit venir pas mal de personnes isolées de plus de 60 ans, alors qu’en début d’année on avait beaucoup de femmes seules avec de jeunes enfants. Des migrants aussi, dont des sans-papiers. » Des personnes qui viennent surtout des communes limitrophes car peu d’entre elles disposent d’un véhicule. Heureusement, le métro est tout proche. Composée uniquement de fidèles bénévoles, La Faim du Mois reçoit l’aide de la ville et du CPAS de Charleroi ainsi que du Fonds Européen d’Aide au Développement. Les produits qu’elle cuisine émanent des banques alimentaires et d’invendus de grands magasins. Aujourd’hui, l’asbl propose aussi une douche pour les sans domicile fixe ainsi qu’une vesti-boutique (gratuite pour les SDF, à prix très modiques pour les personnes en situation précaire).
2017. Trois jeunes, interpellés par la vision négative de leur cher Pays de Charleroi souvent présenté comme une terre de misère et d’insécurité, veulent inverser la tendance : donner envie aux gens et surtout aux jeunes de leur génération de (re-)découvrir leur Charleroi. Amateurs et surtout passionnés de photographie, ils vont partager au travers des réseaux sociaux des lieux, anecdotes et évènements qui montrent leur attachement à leur ville et, par là même, tout ce que celle-ci comporte de beau. 2021. Du virtuel, ils passent au réel ! Avec une exposition sur le site l’ancienne abbaye de Soleilmont, les fondateurs de Carolographie font une véritable déclaration d’amour au Pays Noir et à ses habitants. En ASBL depuis peu, l’équipe s’est agrandie pour proposer de nouveaux projets et continuer de propager une vision positive de Charleroi… et ça fait du bien !
Le journal La Nouvelle Gazette révèle aujourd’hui certaines grandes lignes du master plan “Porte Ouest”.
Il y a plus d’un an, le bourgmestre carolo Paul Magnette avait annoncé le lancement de plusieurs grands dossiers dans ce périmètre, notamment la construction du futur stade du Sporting en bordure de la Sambre ainsi que la rénovation, voire la refonte, de différents quartiers des environs.
Le nouveau projet s’imbrique dans le précédent, sur le désormais ex-site de Carsid, à l’embranchement entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles.
Pour bien comprendre ce dont on parle ici, il faut emprunter le halage en venant de la gare de Charleroi. À main droite, on tombe tout d’abord sur l’usine de Thy-Marcinelle. Selon les informations de La Nouvelle Gazette, l’usine envisagerait de s’étendre à l’arrière, jusqu’à la route de Mons et au canal. Et ce, même si son extension serait, le cas échéant, soumise à des critères urbanistiques de la Ville. On évoque une possible création de quelques dizaines d’emplois. Sur l’autre rive, on retrouvera tout un parc urbain autour du majestueux Haut Fourneau 4, si cher au cœur de nombreux Carolos. C’est confirmé : celui-ci sera préservé quoi qu’il arrive. Les concepteurs du projet l’imaginent volontiers au cœur d’un parc urbain avec des équipements sportifs, d’immenses espaces verts, etc. Seuls quelques bâtiments d’intérêt patrimonial situés en bordure immédiate de la route de Marchienne seront conservés, dans une optique économique. Le HF4 en lui-même sera-t-il illuminé ou mis en valeur d’une quelconque manière ? Mystère, même si certains le verraient bien placé sous le feu de projecteurs, tel un phare de la Porte Ouest.
Un peu plus loin, se trouve Industeel, qui s’étend le long de la route de Marchienne. Là aussi, comme pour Thy-Marcinelle, on évoque un agrandissement, avec huit hectares maximum supplémentaires à l’arrière. Alors qu’on entendait parler d’une revente de ce fleuron de l’industrie métallurgique voici quelques mois, faisant naître des craintes pour l’emploi, on parle donc aujourd’hui d’une extension. Cela offrirait à l’entreprise un accès à la Sambre, même si ça condamnerait dans le même temps la centrale de Wez, autre élément patrimonial très ancien du site de Duferco. Le tout en espérant, naturellement, que les responsables attendront la confirmation de l’agrandissement d’Industeel avant de valider la démolition de cette dernière.
Puis, il y a tout l’espace entre la Sambre et le canal Charleroi-Bruxelles. Le fameux parc économique moderne déjà évoqué par Paul Magnette en personne, destiné aux petites et moyennes entreprises, entrecoupé de grandes zones vertes, irait là-bas. Selon le quotidien, il prendrait place entre la route de Mons et le canal Charleroi-Bruxelles pour être précis. De l’autre côté de la route de Mons, justement, certains investisseurs aimeraient visiblement installer une usine de recyclage de terres usagées, mais cela ne fait pas l’unanimité.
La Nouvelle Gazette concède que quelques réunions doivent encore avoir lieu pour affiner les derniers détails, avant la divulgation officielle du plan au public dans les prochaines semaines. De même, des négociations sont toujours en cours pour finaliser le rachat de l’ensemble du site. « Mais les principes de base ne devraient plus trop évoluer », confie une source proche du dossier. Bien sûr, certains projets mettront des années, voire des décennies à se concrétiser, mais l’impulsion est des plus bénéfiques.
Faisant suite à notre article du 20 août sur le lancement de la plateforme digitale citoyenne créée par la ville de Charleroi pour recueillir l’avis des citoyens quant à certains projets émis, découvrez via le lien ci-joint le reportage consacré par Télésambre à ce lancement, avec mise en situations et interviews de Julie Patte (1ère échevine, en charge de la participation citoyenne) et de Caroline Davini (Directrice de la Maison Pour Associations) :
Une assistance est assurée depuis la MPA du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 (071/53.91.53) pour les personnes qui rencontreraient des difficultés à se servir de cet outil participatif, ou qui n’auraient pas le matériel pour y accéder.
C’était une promesse de la tripartite carolo PS-C+-Ecolo. Elle est tenue : pour favoriser la participation publique, la ville vient de mettre en ligne sa plateforme citoyenne “Mon Opinion“, un projet sur lequel la Première échevine Julie Patte en charge de cette compétence a longuement travaillé avec ses services et les membres de son cabinet.
Cette plateforme vise à booster la co-construction citoyenne. À chacun l’opportunité de s’exprimer, de faire valoir une remarque, de répartir les dépenses.
“Lors des états généraux de la participation, constater Julie Patte dans la DH, la majorité des répondants souhaitaient être consultés en ligne. Nous avons donc développé un outil numérique en collaboration avec le service fédéral Stratégie et Appui.” Objectif : favoriser une nouvelle forme de lien et d’interaction entre les citoyens et les mandataires locaux.
Cette plateforme d’échange s’ajoute au dispositif existant, notamment aux conseils consultatifs et de participation. “Pour nous, c’est un moyen de mettre le citoyen au cœur des décisions“.
Charleroi est la première grande ville du pays à se doter d’un tel outil. “Pour le tester, nous avons décidé de mettre aux votes notre appel à projets “initiatives citoyennes”.” Sur les 34 projets introduits en 2021, 24 ont été présélectionnés. “Nous invitons notre population à désigner les lauréats et à affecter du budget depuis l’enveloppe fermée de 40 000 euros.” Un exercice inédit de démocratie participative. “Les répondants seront un peu dans la peau d’un échevin, appelés à faire des arbitrages financiers”, indique Julie Patte.
Le processus ne permet d’exprimer qu’un avis au départ d’une adresse IP ou d’un smartphone. Les avis ne seront pas anonymes vu l’obligation de s’identifier via un lecteur de carte ou l’application “It’s me”. “Nous n’avons pas contre pas voulu bloquer l’accès à des utilisateurs ne résidant pas sur le territoire. Un commerçant domicilié à Gerpinnes pourra ainsi se manifester.”
L’échevine veut mettre cette plateforme au service de tous les membres du collège. La fréquence idéale est d’une opération tous les 3 mois. Une assistance est assurée depuis la MPA du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 au 071/53.91.53. Accès la plateforme : https://charleroi.monopinion.belgium.be.
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